Lachute, le 10 février 2022
À l’automne 1996, une production américaine de grande envergure installait ses décors dans la vallée d’Harrington, située au nord-ouest de Lachute. Jake Eberts, producteur à qui l’on devait des œuvres ambitieuses tel que Gandhi, Dancing With Wolves et Charriots of Fire avait déniché une ferme isolée dans les montagnes pour y tourner The Education of Little Tree, un film qui raconte l’histoire d’un enfant Cherokee de huit ans qui vit dans les Smoky Mountains du Tennessee des années trente. Des acteurs bien connus faisaient partie de la distribution dont James Cromwell, Graham Green et Tantoo Cardinal. Associée à la société Paramount Pictures, cette production dotée d’un budget de treize millions de dollars avait attiré l’attention des médias.
Or, un reportage du journaliste et critique de cinéma, feu Luc Perreault, publié dans La Presse du 12 octobre 1996 rapportait les propos élogieux du producteur à l’égard du potentiel cinématographique de la région. Cet article a été l’étincelle qui a provoqué la naissance du Bureau du cinéma et de la télévision d’Argenteuil en 1997, devenu celui des Laurentides en 2000, aujourd’hui connu sous le nom de Film Laurentides.
Interpelés par cet article de La Presse, les cofondateurs et complices, Marc Carrière, directeur général de la MRC d’Argenteuil et Dany Brassard, actuel directeur du service de développement économique pour la même MRC, ont lancé l’idée un peu folle de créer un organisme ayant pour mission de promouvoir le territoire et de faciliter l’accueil des tournages cinématographiques, télévisuels et publicitaires. Encouragé et appuyé par feu André Lafond, commissaire du Bureau du cinéma et de la télévision de Montréal, le duo a multiplié les initiatives, poussant même l’audace jusqu’à participer à des missions économiques à Los Angeles et à Cannes, ce qui pouvait d’abord sembler farfelu.
Croisé par hasard lors du Festival de Cannes en mai 1998, les cofondateurs de l’organisme ont accosté Luc Perreault pour le remercier d’avoir «sonné une cloche» chez les responsables du développement économique. Surpris par l’effet positif que son reportage avait suscité, le journaliste publiait un deuxième texte ayant pour titre «Argenteuil à Cannes : un article, ça change pas le monde…» dans lequel il relatait l’événement.
«Que de riches et beaux chemins parcourus. Avec mon ami et complice Dany, ce fut pour moi un grand privilège et un honneur d'être associé à cette grande et magnifique aventure. Merci à André Lafond, aux dévoués membres du conseil d'administration et bravo à Marie-Josée Pilon et Élisabeth Dumouchel, qui continuent à faire rayonner Film Laurentides avec autant de dévouement, de brio et de professionnalisme» témoigne Marc Carrière.
«Des partenaires publics et privés ont répondu favorablement, séduits par cette initiative régionale. On voyait bien que notre idée faisait son chemin et qu’il y avait un réel engouement autour de notre mission. Si quelques-uns étaient septiques au départ, ils ont été convaincus depuis et appuient toujours l’organisme» se souvient Dany Brassard, qui a assumé la direction de l’organisme jusqu’en 2012.
Conscients du succès remporté non seulement dansArgenteuil, mais dans les sept MRC voisines, les trois paliers de gouvernement et partenaires du milieu ont en effet accepté de signer, dès septembre 2000, une première entente triennale et de confier à l’OBNL le mandat de promouvoir l’ensemble de la région des Laurentides, qui compte soixante-seize municipalités. La région a accueilli plus de six cent cinquante-cinq équipes de productions depuis sa création. L’équipe de Film Laurentides, appuyée par un conseil d’administration composé de neuf résidents des Laurentides reconnus pour leur implication, est confiante pour l’avenir.
«On constate une performance remarquable de la part de Film Laurentides. Le nombre de tournages et les retombées économiques, touristiques et culturelles sont en constante augmentation. Ces résultats lui a d’ailleurs valu d’obtenir plusieurs prix et distinctions, dont le prestigieux PRIX HECTOR-FABRE, décerné par le ministère des Relations internationales et le LAURÉAT NATIONAL ARGENT accordé par Les Grands Prix du Tourisme québécois» souligne Paul Calce, président du conseil d’administration et directeur de la Corporation de développement économique de la MRC des Laurentides. Rappelons que le Prix Hector-Fabre récompense l’originalité, la qualité et la durée d’un projet mené en région, les retombées à l'échelle locale et son rayonnement à l’international.
C’est le 10 novembre 2024 que se terminait le tournage de Bigfoot, un court métrage écrit et réalisé par Jeanne Carrière. Un scénario coup de cœur, une réalisation tout en contrôle, des lieux de tournage époustouflants, tous ces éléments réunis portent déjà la signature de la jeune réalisatrice. Film Laurentides est particulièrement fier de l’avoir accompagnée au moment du repérage et des visites techniques et d’être ainsi témoin de son esprit créatif, de sa vision et de son travail assidu.
Tourné à 100% dans les Laurentides, le film suit Rémi, interprété par Antoine Bertrand, un homme dans la cinquantaine qui élève des bisons dans la région des Laurentides. Un matin, il croise sur son terrain un petit garçon de six ans, joué par Ludovic Michaud, à la recherche de son père parmi les bisons.
Rappelons que Jeanne Carrière est la lauréate 2023 du grand prix Cours écrire ton court de la SODEC. Ce prix prestigieux a propulsé son scénario directement en production en assurant son financement, ce qui permettra à cette histoire d’être portée à l’écran. La scénariste et réalisatrice a choisi de travailler avec la maison de production Roméo & Fils.
C’est le 13 octobre 2022 que Fim Laurentides célébrait son vingt-cinquième anniversaire. Ce rendez-vous festif et convivial réunissait quelque cent cinquante convives, une foule composée de représentants de l’industrie audiovisuelle et de partenaires régionaux qui souhaitaient être présents pour souligner cet accomplissement.
«Film Laurentides c’est exactement ça! C’est un mélange parfait entre les gens de l’industrie et les gens de la région qui croient en notre mission. C’est précisément pour cela nous souhaitions fêter ensemble nos vingt-cinq ans. Soyons fiers de ce qu’on a accompli et soyons prêts, ensemble, à nous propulser dans le futur!» a expliqué Élisabeth Dumouchel, commissaire adjointe de Film Laurentides.
En collaboration avec le distributeur Sphère Films et le Cinéma Saint-Eustache, Film Laurentides présentait le long métrage Falcon Lake, produit par Metafilms et réalisé par Charlotte Le Bon. Tourné à l’été 2021 dans les municipalités de Gore, Harrington, Brownsburg-Chatham et Saint-Sauveur, ce long métrage a fait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs au prestigieux Festival de Cannes en 2022, où il avait été chaudement applaudi.
«À titre de président, mais aussi parce que je travaille au développement économique régional depuis plus de trente ans, je peux vous dire que je suis très impressionné quand je constate ce que Film Laurentides a accompli. Créer un organisme régional dont la mission consiste à promouvoir la région, accompagner les équipes de tournage et stimuler le développement économique, touristique et culturel, c’était quelque chose de très novateur il y a vingt-cinq ans! Et c’est toujours aussi pertinent aujourd’hui.» souligne le président de l’organisme, monsieur Paul Calce.
«Que de riches et beaux chemins parcourus. Avec mon ami et complice Dany Brassard, ce fut pour moi un grand privilège d'être associé à cette grande et magnifique aventure. Merci à André Lafond, aux dévoués membres du conseil d'administration et bravo à Marie-Josée Pilon et Élisabeth Dumouchel, qui continuent à faire rayonner Film Laurentides avec autant de dévouement, de brio et de professionnalisme.» témoigne Marc Carrière.
«Des partenaires publics et privés ont répondu favorablement, séduits par cette initiative régionale. On voyait bien que notre idée faisait son chemin et qu’il y avait un réel engouement autour de notre mission. Si quelques-uns étaient septiques au départ, ils ont été convaincus depuis et appuient toujours l’organisme.» se souvient Dany Brassard, qui a assumé la direction de l’organisme jusqu’en 2012.
«Film Laurentides est reconnaissant de pouvoir compter sur le soutien financier de plusieurs partenaires. Avec leur appui et leur confiance renouvelés, Film Laurentides peut mettre de l’avant des projets qui contribuent au positionnement des Laurentides à l’échelle nationale et internationale depuis maintenant vingt-cinq ans!» rappelle la commissaire de l’organisme, madame Marie-Josée Pilon.
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