Le distributeur Maison 4:3 a acquis les droits pour les marchés du Québec et du Canada de quatre films qui étaient sélectionnés dans les différentes sections du soixante-quatorzième Festival de Cannes qui s'est terminé le samedi, 17 juillet 2021. Maison 4:3 continue de miser sur les nouveaux talents et est fière de ses acquisitions de cette année.
«Trois puissantes premières œuvres et un documentaire social important. Nous avons trouvé de beaux films à Cannes encore cette année, des films forts, mettant de l’avant des enjeux actuels, qui sauront toucher et rejoindre le public québécois.» Chantale Pagé, présidente Maison 4:3
Un monde
Un film de Laura Wandel
Synopsis
Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté. Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.
Sept ans après la sélection de son court-métrage Les Corps Étrangers en Compétition, la belge Laura Wandel concourt pour la Caméra d’or avec son premier film, Un Monde, une plongée immersive dans l’école primaire, du point de vue des enfants. La cinéaste y explore les enjeux de l’intégration scolaire à travers le personnage de Nora, tiraillée entre son besoin d’inclusion et sa volonté d’aider son frère, victime de harcèlement.
Sortie au Québec : 2022
Bruno Reidal, confession d'un meurtrier
Un film de Vincent Le Port
Synopsis
Cantal, premier septembre 1905. Un séminariste de dix-sept ans est arrêté pour le meurtre d’un enfant de douze ans. Pour comprendre son geste, des médecins lui demandent de relater sa vie depuis son enfance jusqu’au jour du crime. D’après l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières.
«Derrière l’horreur du crime qu’il ne s’agit pas d’occulter, il y a avant tout le portrait d’un enfant ayant souffert de la solitude, de la frustration, des interdits, de son milieu social, de son époque, et le film tente de montrer sans jugement les soubresauts de son âme, sans pour autant chercher à tout expliquer ou tout justifier.» de mentionner le réalisateur.
Au croisement de Bresson et de Haneke, Bruno Reidal signe les débuts d’un cinéaste d’exception, sachant donner une existence tangible et crédible à un monde social ancien, filmant au cordeau avec une perception aigue de la puissance expressive, et estompant l’austérité du récit en rythmant parfaitement un déroulé narratif entremêlant flashbacks, voix off et interrogatoires. Le sujet en rebutera sans doute certains, mais Vincent Le Port en délivre une telle analyse cinématographique clinique que l’admiration l’emporte aisément sur le malaise ambiant. Un réalisateur incontestablement à suivre de très près.
Sortie au Québec : 2022
Jane par Charlotte
Un film de Charlotte Gainsbourg
Synopsis
Charlotte Gainsbourg a commencé à filmer sa mère, Jane Birkin, pour la regarder comme elle ne l'avait jamais fait. La pudeur de l'une face à l'autre n'avait jamais permis un tel rapprochement. Mais par l'entremise de la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange inédit, sur plusieurs années, qui efface peu à peu les deux artistes et les met à nu dans une conversation intime inédite et universelle pour laisser apparaître une mère face à une fille. Jane par Charlotte.
Pour sa première expérience derrière la caméra, Charlotte Gainsbourg choisit la mise en lumière de sa relation avec sa mère, l’iconique Jane Birkin. D’un concert à Tokyo donné en 2018 jusqu’en octobre 2020, elle la suit pendant près de trois ans, pour obtenir une œuvre intimiste qui aspire à recréer du lien. Un film de femmes ancré dans le présent, projeté à Cannes Première.
Un échange inédit au-delà de la pudeur de ce duo mythique et très médiatisé, et une conversation universelle entre une fille et sa mère.
Sortie au Québec : Janvier 2022
Retour à Reims
Scénarisé et réalisé par Jean-Gabriel Péricot
Synopsis
A travers le texte de Didier Eribon, interprété par Adèle Haenel, Retour à Reims [Fragments] raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années cinquante à aujourd’hui.
Il existe un cinéma sans caméra : celui des réalisateurs-monteurs qui s’abreuvent aux archives mondiales, ce puits sans fond des images tournées par d’autres, pour leur donner une nouvelle vie, les réassembler dans un autre ordre. Qu’on pense à Chris Marker (Le fond de l’air est rouge, 1977) ou plus récemment à Frank Beauvais (Ne croyez surtout pas que je hurle, 2019), il s’agit à chaque fois de faire parler les images autrement, de faire surgir au fond d’elles d’autres significations – intimes, sociales, politiques ou historiques.
L’un des spécialistes en la matière est le Français Jean-Gabriel Périot, né en 1974, réputé pour avoir déjà revisité par ce biais l’histoire de la Fraction armée rouge dans Une jeunesse allemande (2015) ou encore celle de l’épuration des femmes à la Libération dans Eût-elle été criminelle (2006). Avec Retour à Reims [Fragments], son dernier long-métrage en date présenté à la Quinzaine des réalisateurs, il donne sans doute la meilleure adaptation possible à l’essai éponyme de Didier Eribon (Retour à Reims, Fayard, 2009), auto-analyse débouchant sur une lecture socio-politique de la société française.
Sortie au Québec : 2022
Le guide hebdo des arts et de la culture des Laurentides
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