Dans nos Laurentidess logoÉdition du 24 juillet 2024 / 610e édition
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Dans sa douzième année!
Mise à jour: 4 mai 2024
Sandra O'Connor
Sandra O’Connor est nommée
codirectrice générale et directrice administrative
du Festival TransAmériques

Le Festival TransAmériques est fier d’annoncer la nomination de Sandra O’Connor au poste de codirectrice générale et directrice administrative. Elle succèdera à David Lavoie, directeur général actuel, qui quittera la tête de l’organisme à l’issue de la dix-huitième édition de l’événement. Elle entrera en fonction le 28 juin pour œuvrer à la mise en place de l’édition 2025.

«Au nom du conseil d’administration, je suis ravie d’annoncer l’arrivée de Sandra O’Connor en tant que codirectrice générale et directrice administrative du FTA. Son parcours exceptionnel et sa connaissance approfondie des milieux artistiques font d’elle la candidate idéale pour ce rôle. Je salue également son enthousiasme à soutenir le projet porté par les codirectrices artistiques Jessie Mill et Martine Dennewald. Le comité de dotation souligne la qualité des candidats et candidates rencontré·e·s, ce qui témoigne de l’attraction du Festival.» — Michèle Lefaivre, présidente du conseil d’administration

«J’ai le bonheur de fréquenter le FTA depuis de nombreuses années. Par la mise en lumière de talents et d’œuvres percutantes en danse et en théâtre, provenant du Québec et d’ailleurs, le le Festival TransAmériques nous émerveille, nous fait rêver et nous questionner, individuellement et collectivement. L’excellence de sa programmation et sa réputation à l’international en font un événement unique, incontournable. C’est donc pour moi un réel privilège et une fierté de me joindre à l’équipe. Je m’engage à contribuer avec passion à son rayonnement, à sa pérennité et à son développement; et je remercie le conseil d’administration de sa confiance.» — Sandra O’Connor

Parcours de Sandra O'Connor

Sandra O’Connor a consacré près de vingt ans de carrière aux milieux culturel et communautaire, notamment à des postes de direction. Gestionnaire attentive aux besoins des artistes, elle possède une connaissance approfondie des enjeux culturels et sociaux du Québec, ainsi qu'une solide expérience politique qui sera un atout précieux pour le Festival et ses communautés.

Après avoir travaillé à la TOHU et au Regroupement québécois de la danse, Sandra O’Connor dirige les services de communications et marketing au sein d’organismes d’envergure comme Culture Montréal, Moisson Montréal, la Fondation du Grand Montréal et l’École nationale de théâtre du Canada.

En 2016, elle est nommée à la direction du Monument-National, salle de spectacle patrimoniale située au cœur du Quartier des spectacles de Montréal. En 2020, elle rejoint le cabinet de la ministre du Tourisme du Québec, où elle est notamment chargée du dossier «développement durable en tourisme». À ce titre elle pilote, au cabinet, l’élaboration du premier Plan d’action pour un tourisme responsable et durable. Depuis octobre 2022, elle est conseillère politique en santé mentale et itinérance auprès de Lionel Carmant, ministre responsable des services sociaux du Québec.

Très engagée auprès de la communauté des arts, elle a été membre de nombreux conseils d’administration au cours des quinze dernières années, notamment ceux de la compagnie de danse Parbleux, du Partenariat du Quartier des spectacles, du Grand Costumier et, plus récemment, de la compagnie de théâtre Les 2 Mondes.

Un changement soutenu par un remaniement organisationnel

Présidé par Olivier Collin-Perron, le comité de dotation était composé de Michèle Lefaivre, Sophie Corriveau, Simon Tabah et Marie Brassard, membres du conseil d’administration du FTA. La firme Morgan Philips a coordonné le processus de recrutement.

Le FTA revient à un modèle de direction générale partagée entre la direction administrative et la direction artistique. Ainsi, Martine Dennewald deviendra codirectrice générale à compter de juin 2024. La direction artistique demeure assurée par le tandem formé par Martine Dennewald et Jessie Mill.

La dix-huitième édition du Festival TransAmériques se tiendra du 22 mai au 5 juin 2024.

Le FTA2024 dévoile sa programmation
Vingt spectacles de danse et de théâtre!

Plongez dans une expérience sensorielle et artistique inédite du 22 mai au 5 juin 2024 avec la dix-huitième édition du Festival TransAmériques.

Rassemblant vingt spectacles en provenance d’une quinzaine de pays, dont neuf coproductions, huit premières mondiales et huit premières nord-américaines, cette programmation ardente et lumineuse promet de réveiller notre capacité à nous réunir, à inventer de nouvelles familles et des futurs rayonnants.

Sous la direction artistique de Martine Dennewald et Jessie Mill, le Festival transcende les frontières des disciplines. Des artistes du monde entier explorent l’amour et l’érotisme, les pouvoirs du théâtre, les potentialités du jeu vidéo ainsi que l’intelligence artificielle. L’art, les savoirs et la pensée des Premiers Peuples traversent à nouveau cette édition du FTA, qui s’affirme, une fois de plus, comme une célébration vibrante de l’effervescence artistique d’ici et d’ailleurs.

Édito des co-directrices artistiques : Martine Dennewald + Jessie Mill

«D’un commun accord, les artistes de cette dix-huitième édition semblent nous dire que rien n’est universel, ni le socle de la famille, ni les vérités de l’Histoire, ni la binarité entre l’ancien et le nouveau. À travers cette programmation qui n’échappe en rien aux désordres du monde, nous réclamons nous aussi la poésie, l’accès à la complexité qui nous entoure et la possibilité de raconter autrement.»

Tissage des vies

En ouverture, le chorégraphe libanais Ali Chahrour convoque chant, musique et danse pour exalter la force de l’amour maternel. Du temps où ma mère racontait est un bouleversant portrait de famille, témoin d’un Liban écorché par la perte. En 2018, Gurshad Shaheman avait conquis le public du FTA avec Pourama Pourama. Il est de retour avec Sur tes traces, une création binationale imaginée avec Dany Boudreault où les deux amis se livrent à un fascinant jeu de portraits croisés entre Téhéran et le Lac-Saint-Jean. Autre retour attendu, celui de la chorégraphe ivoirienne Nadia Beugré avec Prophétique (on est déjà né.es), qui nous transporte dans un salon de coiffure à Abidjan. Six divas majestueuses exposent la réalité des personnes trans dans cette métropole bouillonnante, à coup de coupé-décalé et de voguing.

Les pouvoirs du théâtre


Figure phare du renouveau théâtral européen, Rébecca Chaillon signe une satire sociopolitique irrésistiblement punk avec Carte noire nommée désir où elle dynamite les fantasmes et les clichés qui collent aux corps des femmes noires. Sublimer la haine, voilà l’ambition de Safia Nolin et de Philippe Cyr qui s’emparent des insultes proférées à l’égard de l’autrice-compositrice-interprète pour en faire la matière de Surveillée et punie, une création musicale sur la liberté d’expression et ses limites. Grâce au pouvoir de la fiction, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, propulse le public dans un grand moment de théâtre où s’agitent de criants dilemmes moraux. Catarina et la beauté de tuer des fascistes brosse le tableau d’une famille qui tue des fascistes en résistance à la dictature. Autre fable aux élans mythiques, sur le désir d’ailleurs et le besoin de liberté, Au cœur de la rose, une pièce de Pierre Perrault, mise en scène par Jérémie Niel, invite à faire l’expérience d’une œuvre du répertoire québécois d’une délicate étrangeté.

Des chorégraphes exceptionnelles

Enfin à Montréal, la chorégraphe états-unienne Faye Driscoll présente sa dernière pièce Weathering, immense succès de la scène new-yorkaise. Sculpture multisensorielle portée par dix interprètes magnétiques, cette œuvre fulgurante pose la question urgente de l’impact du climat sur la vie humaine. Venue d’Australie, Amrita Hepi se livre dans Rinse à un pétillant jeu chorégraphique, déployant sa recherche sur la danse et le corps comme lieux de mémoire et de résistance. Lauréate du Grand Prix de la danse de Montréal en 2022, Catherine Gaudet offre au FTA la première mondiale de sa nouvelle création, ODE. Une distribution de dix danseur·euse·s solaires incarne cette procession pop-païenne qui fait trembler les faux-semblants.

Le grand jardin planétaire


Militante et leader des communautés artistiques autochtones de l’Île de la Tortue, la chorégraphe Yup’ik Emily Johnson élabore de véritables spectacles-rassemblements. L’étonnant Being Future Being: Inside/Outwards invite le public à participer à la création d’un avenir juste et autochtonisé. L’artiste franco-anishinaabe Émilie Monnet et sa complice Waira Nina, importante figure politique et culturelle de la nation inga en Colombie, livrent avec Nigamon/Tunai un manifeste poétique soudé par leur amitié. Solidaires dans les luttes contre les compagnies minières qui dévastent leurs territoires, elles connectent les savoirs et les stratégies de résistance de leurs communautés. D’ailleurs, pour nourrir une pensée environnementale qui embrasse les connaissances autochtones, le FTA propose sa troisième Journée d’écologie décoloniale sur le thème de la forêt, en compagnie d’artistes et de penseur·euse·s.

Pour un érotisme florissant

Le chorégraphe Sébastien Provencher a choisi la chapelle et le jardin de la Cité-des-Hospitalières comme écrin pour Floreus, une ode à un érotisme tout en tendresse pour renouer avec la dimension sacrée de la nature. La pièce s’inspire des somptueuses représentations de fleurs de l’artiste visuel canadien Zachari Logan. Dans UNARMOURED, Clara Furey poursuit son cycle de danse répétitive et énergique en réclamant un érotisme qui fait du corps le siège d’une allégeance cosmique, sensuelle et libre. Sur scène, quatre interprètes formidables et la musique électro de Tomas Furey.

S’outiller pour le futur


Gorgeous Tongue de Lara Kramer
active les lignages, souvenirs et chansons du passé qui servent à inaugurer un nouveau monde. La chorégraphe ojie-crie et mennonite a transmis son singulier langage à la performeuse nêhiyaw-métis Jeanette Kotowich, fascinante interprète de ce solo. Les artistes multidisciplinaires Kamissa Ma Koïta et Elena Stoodley, invitées par la compagnie PME-ART, en appellent à leurs héritages afrodescendants et aux technologies ancestrales que sont la danse et le chant pour résister aux dérives de l’intelligence artificielle dans une joie souveraine. Alexis O’Hara, Atom Cianfarani et leur chien Brutus font le pari inverse dans The Cloud en s’alliant à la machine. Leur performance queer anticapitaliste nourrie de science-fiction prend à bras-le-corps la catastrophe environnementale liée au stockage numérique et interroge nos comportements avec humour.

Théâtre ou jeu vidéo?

Inutile de choisir entre vos passe-temps préférés. Prenez tout: théâtre et jeux vidéo! Venus de Vancouver, Patrick Blenkarn et Milton Lim vous convient à asses.masses, un grand événement de gaming où le public joue le sort d’un troupeau d’ânes révolutionnaires. Dans cette expérience interactive unique, les esthétiques et les genres de jeux vidéo se multiplient pour soulever des questions propres au théâtre autant qu’à la démocratie.

La ville et sa multitude: deux spectacles extérieurs gratuits


Monumental et envoûtant, Multitud de l’artiste uruguayenne Tamara Cubas est le grand spectacle extérieur gratuit du FTA 2024, sur la place des Festivals dans le Quartier des spectacles. À la tombée du jour, cette œuvre met en mouvement soixante-quinze citoyen·ne·s de tous âges et horizons, dans un acte d’une grande puissance. À cette multitude de corps répond une performance plus intime, mais tout aussi émouvante, elle aussi imaginée en dialogue avec la ville. La Britannique Sonia Hughes s’installera dans trois quartiers différents de Montréal, avec I am from Reykjavik, pour construire une petite maison sept heures durant. Avec cette sculpture vivante et accueillante, elle fera acte de cérémonie autant que de manifestation.

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Terrains de jeu

Découvrez l’abondante offre des Terrains de jeu : une cinquantaine d’activités gratuites pensées autour des spectacles du FTA 2024. De grandes conversations, des débats d’idées, des ateliers pour bouger, des rencontres privilégiées avec les artistes et les célèbres soirées au QG... tout le monde y trouve son compte!

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Quartier général

Ouvert à toustes, le QG, c'est le bar et café du coin, avec sa carte locale et végétarienne. On s'y retrouve pour les Terrains de jeu en journée et pour faire la fête après les spectacles! Entrée libre.

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