Dans nos Laurentidess logoÉdition du 17 avril 2024 / 596e édition
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Dans sa douzième année!
Mise à jour: 9 mai 2021
Boisbriand
Ville de Boisbriand

Située à la porte d’entrée de la région des Basses-Laurentides, Boisbriand est l’une des plus jeunes villes du Québec et compte sur une présence marquée d’aînés qui contribuent activement à son dynamisme. La Municipalité porte une attention particulière aux besoins de la famille et offre une panoplie d’activités communautaires, culturelles et sportives à plus de vingt-sept mille citoyens.

Ville à caractère résidentiel, commercial et industriel, sa situation géographique privilégiée, au carrefour des autoroutes 13, 15 et 640, est un atout considérable. Boisbriand vous charmera par son offre de services, ses espaces verts et son accessibilité aux berges de la rivière des Mille Îles.

En 1683, Louis XIV, Roi de France, remet au gentilhomme et militaire Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand un vaste territoire situé au nord de la rivière des Mille Îles. En 1740, Marie-Thérèse Dugué de Boisbriand, fille de Michel-Sidrac, s'occupe activement de la colonisation du territoire. Les Charbonneau, premiers résidents de la seigneurie, s'installent près de la Grande-Côte.

L'implantation d'une première paroisse en 1789 concrétise les efforts de colonisation et contribue à l'accélération du peuplement de la région. La construction d'une église, plus au nord (site actuel de l'église de Sainte-Thérèse), permet de créer un nouveau pôle d'attraction. Une quinzaine d'années plus tard, on assiste à la construction des premières routes publiques, dont le boulevard Curé-Labelle, qui s'appelait à l'époque «la Grande ligne». Il faut attendre en 1845 avant que ne s'installe un nouveau système d'administration prévoyant l'élection d'administrateurs (maire et échevins) par les propriétaires fonciers. L'année 1888 marque l'avènement de l'électricité dans la région et l'ère industrielle débute.

Le 1er janvier 1946 est fondée la municipalité de Sainte-Thérèse-Ouest. Il s'agit d'un détachement de la grande paroisse de Sainte-Thérèse qui comptait à l'origine les territoires actuels de Saint-Augustin, Saint-Janvier, Sainte-Monique, Sainte-Thérèse, Rosemère, Bois-des-Filion, Lorraine et Blainville. Le 15 juillet 1970, alors que la population de la municipalité compte cinq mille six cdents âmes, le lieutenant-gouverneur du Québec accueille la requête de celle-ci et lui décerne par lettres patentes le statut de «ville» régie par la Loi sur les cités et villes sous le nom de «Sainte-Thérèse-Ouest». Le conseil de cette municipalité, qui ne comporte qu'un seul quartier, est composé du maire et de six échevins.

En 1969, la municipalité de Sainte-Thérèse-Ouest est tenue de se défaire d'une partie importante de son territoire pendant que le gouvernement du Canada expropriait un vaste territoire pour l'aménagement du futur aéroport international de Montréal, qui serait désigné sous le nom de Mirabel. C'est ainsi qu'une partie du chemin du Côte-Nord et tout le territoire situé au nord de ce chemin, incluant la Côte Sainte-Marianne, faisait maintenant partie du territoire de la ville de Mirabel.

Le 16 mars 1974, le nom de la ville de «Sainte-Thérèse-Ouest» a changé en celui de «Boisbriand» par proclamation signée du lieutenant-gouverneur du Québec. Ce changement de nom concluait un débat amorcé dès 1969 alors que le conseil municipal en place tentait de demander le changement de nom de la ville en celui de Boisbriand mais renoncé à son projet, suite à de vigoureuses représentations négatives de la part de deux importantes entreprises de la ville. En 1972, un des membres du nouveau Conseil élu en novembre 1970, J. Maurice Roussel a présenté une nouvelle résolution, accompagnée d'arguments soigneusement préparés et soutenus par les différents organismes locaux, dont des représentants étaient présents dans la salle du conseil. Certains membres du conseil suggéraient que le projet soit mis à l'étude, mais le conseiller Roussel s'est objecté vigoureusement et a demandé le vote. Le conseil n'avait d'autre choix que d'adopter la résolution à l'unanimité et de demander à l'avocat Claude Ouellette d'aller de l'avant. Malgré de nombreuses pressions de la part d'entreprises dont la compagnie General Motors, le projet a été mené à bon port.

En 1994, la Commission de représentation électorale du Québec a sanctionné la division de la ville en districts électoraux, qui seront au nombre de huit. Cette division était obligatoire puisque la population officielle de la ville avait surpassé les vingt mille habitants.

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