Dans nos Laurentidess logo Édition du 20 septembre 2023 / 566e édition
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Dans sa onzième année!
Mise à jour: Il y a 5 jours
Morin-Heights

On raconte que la municipalité porte le nom d’un ingénieur, dénommé Morin, qui avait été dépêché pour explorer ce coin des Laurentides. Il aurait été accompagné de son guide Simon, un autochtone d’Oka et c’est pourquoi la rivière au cœur du village porterait son nom.

En réalité, Augustin-Norbert Morin (1803-1865), député (1830-1854), Ministre et commissaire des terres (1842-1843), fondateur du journal La Minerve (1826) et juge à la Cour supérieure (1855-1859) acheta mille six cents hectares dans le canton Abercromby où il construisit maison, moulins à scie et meunerie, contribuant ainsi à développer la région. En 1852, le nom Morin s’étendait déjà à tout le canton qui incluait Morin-Heights, Val-Morin et Sainte-Adèle.

Le canton a été constitué en municipalité en juillet 1855. Les pionniers de langue anglaise, d’origine irlandaise, arrivent de Lachute et de Wentworth. Les pionniers francophones nous viennent de Saint-Jérôme et de Saint-Eustache.

L’impact de la coexistence des colons francophones et anglophones, qui allaient construire et développer la municipalité, se poursuit et se perçoit encore aujourd’hui.

On avait d’abord donné le nom de Bas-Morin à la partie du territoire qui s’étend jusqu’au bord de la rivière. Mais en 1896, alors que le chemin de fer (qui passait par Montfort) relie désormais la municipalité à Montréal, que le nom du village devint Morin-Heights.

L’emprise d’une section de cette voie ferrée est aujourd’hui la piste cyclable et de ski de fond très fréquentée que l’on connait sous le nom de Corridor Aérobique.

Écouter son émotion/L'exposition de Roger Lemay

L’artiste Roger Lemay expose ses œuvres au Chalet Bellevue de Morin-Heights, jusqu'au premier octobre prochain. Le vernissage a lieu le 16 septembre, de dix-sept heures à vingt heures.

Roger Lemay
est originaire de la région de Lotbinière, au sud de Québec. Artiste autodidacte, Lemay a toujours aimé et admiré ce qui était beau pour l’âme et l’œil. Il a commencé très jeune à bricoler, dessiner et travailler son imaginaire, inspiré par tout ce qu’il voyait. Impossible pour lui de regarder un objet sans s’imaginer des croquis pour le recréer sous une autre forme.

Ses études en Design graphique et en dessin
l’ont guidé sur le chemin de l’épanouissement. Depuis les années 2010, il se consacre à la peinture acrylique avec des techniques mixtes, ainsi que de la sculpture. Curieux et inspiré, Lemay explore librement différents styles artistiques, faisant de lui un amoureux inconditionnel de l’art dans toute sa pureté. Entouré et amant de la nature, ses sens sont constamment stimulés et son art lui permet de libérer ses émotions, qu’il partage visuellement sous différents médiums.

Démarche artistique

Lemay puise son inspiration dans l’univers de la blessure, qu’elle soit apparente ou secrète. Toutes les sortes de blessures possibles, autant chez l’être humain que dans la nature. Blessure émotive... blessure sans mot... blessure oubliée…

Conscient qu’on ne peut éliminer toutes nos blessures, l’artiste essaie d’y trouver un équilibre. Il veut représenter la blessure d’une façon positive et sans jugement : Lorsque nous prenons le temps de bien la cerner, il y a déjà une racine de guérison qui croît en nous, précise-t-il.

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