Plus de deux ans après la sortie de Pissenlit, album encensé par la critique ici et en France, Antoine Corriveau nous revient avec deux nouvelles pièces qui sont le fruit d’une collaboration avec Yuki Berthiaume-Tremblay, avec une contribution au texte de Caroline Dawson. L’extrait double «La panique est une fleur / Deux oiseaux» est disponible en format digital et sur toutes les plateformes d’écoute en continu. Le vidéoclip qui accompagne l’extrait «La panique est une fleur» est une réalisation d’Antoine Corriveau et Marc-André Foisy.
Antoine nous partage la prémisse de cette nouvelle collaboration : «La panique est une fleur» est la première chanson issue d'une collaboration avec Yuki Berthiaume-Tremblay, amorcée en 2019. Je lui avais envoyé plusieurs riffs de guitare et plusieurs bouts de texte, qu'elle collait ensemble en composant des mélodies. Mat Vezio était venu ajouter des drums en studio. C'est Yuki qui chantait ces chansons à l'époque, mais on a abandonné le projet, faute de temps. J'ai continué de les écouter de temps en temps et j'y demeurais assez attaché. J'ai eu envie de ne pas les laisser mourir en leur offrant cette deuxième vie. Dans l'urgence de deux jours de studio cet hiver pour terminer les chansons, j'ai texté Caroline Dawson pour qu'elle m'aide à terminer le texte pendant que Marc-André Landry, Stéphane Bergeron, Sheenah Ko, Mélanie Bélair et Ghyslain Luc Lavigne y ajoutaient leur participation.»
Antoine Corriveau dévoile le vidéoclip pour la pièce «Kenny U-Pull». La vidéo fait un clin d’œil au premier anniversaire de l’album Pissenlit, encensé par la critique ici et ailleurs.
«On tenait quelque chose d’assez extraordinaire : une chanson de 1:24, à peine plus longue que la capacité d’attention moyenne du vingt et unième siècle. Des gens auraient pu visionner un clip au complet, découvrant ainsi un nouveau sentiment : celui de se rendre à la fin d’un vidéo», nous explique Antoine. «Mais nous n’avons pu nous empêcher d’y mettre la chanson deux fois, de faire deux clips, atteignant donc les 2:48 et saccageant toutes nos chances d’écrire l’histoire. Je salue l’audace d’Annie St-Pierre, qui aura eu l’intelligence de faire l’histoire autrement. De manière plus conséquente, j’imagine, avec une chanson aussi étrange que "Kenny U-Pull".»
Antoine Corriveau est heureux d’annoncer la sortie d’un nouveau mini album intitulé Feu de forêt, disponible partout. Le nouveau matériel d’Antoine a été enregistré en deux sessions : l’une au chalet de Fanny Bloom à Saint-Adolphe-d’Howard à l’été 2017, et l’autre à Montréal au Studio Grantham à l’automne 2017. Les quatre pièces du mini album Feu de forêt cristallisent les multiples sources d’inspirations de l’auteur-compositeur-interprète. La tendre Feu de forêt est née d’un désir d’écrire sur le sentiment amoureux sans parler de rupture et s’envole grâce à une superposition incongrue et lumineuse d’arrangements. Deux femmes habite les spectacles d’Antoine depuis longtemps, mais une déconstruction de la partition de guitare initiale s’est imposée pour la rendre vivante sur disque. 1982, c’est la belle qui arrive en coup de vent, écrite en vingt-quatre heures sur un piano, un processus plutôt rare pour Corriveau. Et finalement, Mon cœur paré passera partout, le sceau d’une belle amitié, entendu à travers les voix d’Antoine et Fanny Bloom, et dont le texte a été écrit lors d’un atelier d’écriture avec le géant Monsieur Gilles Vigneault à l’hiver 2017.
Antoine Corriveau est un artiste à part entière. Débarqué dans le paysage québécois en 2011, c’est en 2015 qu’il marque l’imaginaire avec l’encensé Les Ombres Longues, pour lequel il rafle, par vote du public, le Prix de la chanson SOCAN avec sa pièce Le nouveau vocabulaire. Cette Chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter paraît en octobre 2016, et récolte, notamment, quatre nominations au Gala de l’ADISQ. Il figure sur la longue liste du Prix Polaris 2017, se retrouve dans les dix finalistes du Prix Félix Leclerc – et remporte le Prix André «Dédé» Fortin pour l’émergence au Gala de la SPACQ, en plus de celui de l’album indie rock de l’année au Gala des GAMIQ 2017. Récemment, Corriveau figurait parmi les cinq nouvelles voix à surveiller dans Le Point (France) : On le compare souvent à Bashung. Il est vrai que leurs voix, leurs écritures, leurs allures ne sont pas tout à fait étrangères.
Antoine Corriveau annonce la sortie de Pissenlit. Trois nouveautés dans la vie d’Antoine ont donné naissance à ce disque : une voiture, un studio et une étiquette de disque. Dans cet ordre d’importance. Depuis la parution de son précédent album, «Je me suis acheté un char, dit Antoine Corriveau. J’ai fait beaucoup de route ces dernières années». S’échapper loin de chez soi, mais encore un peu chez soi : Pissenlit est un «road album», comme on dit d’un «road movie». Aujourd’hui, il partage le deuxième extrait et vidéoclip «Albany» une des chansons les plus rock de son répertoire avec comme toile de fond l’état de New York et une maison abandonnée. Le vidéoclip, réalisé par Akim Gagnon, rend hommage à la Toyota Corolla qui a inspiré l’album. «Ce clip est un hommage aux gens qui portent un amour inconditionnel à leurs bazous» nous dit Akim Gagnon.
La graine de Pissenlit, son quatrième album en carrière a ainsi été plantée au bout de la route 138 «pendant une résidence d’écriture à Natashquan. J’y suis monté tout seul.» Traverser le Québec du sud au nord a provoqué chez lui «une réflexion sur le territoire». Ces thèmes du mouvement et de son contraire, l’enracinement, sont devenus «une manière de parler de moi à travers le regard que je porte sur le territoire québécois, sur la manière dont il est habité, la manière dont on l’a aménagé au fil du temps et des générations».
Dans la nouveauté de son propre Studio Van Horne inauguré au début 2019 émergea une manière différente de concevoir et d’enregistrer un album, et donc de bouleverser le style musical d’Antoine. La gestation de Pissenlit s’est faite de manière chaotique : «Ça m’a rappelé mes vingt ans, lorsque je commençais à faire de la musique tout seul chez moi.»
«J’ai conçu cet album comme une espèce de collage, j’avais envie de ce côté hétéroclite», en partie inspirée du classique «Odelay» de Beck. «J’aime son côté “free-for-all”. J’avais envie de ce genre de ruptures de ton. De surprises, en fait.»
Pissenlit est moins une rupture dans le son d’Antoine Corriveau que son excroissance presque punk, angulaire et imprévisible, soulagée des orchestrations de cordes et de cuivres qui le suivaient depuis Les Ombres Longues, paru en 2014. Libéré même, en partie du moins – on ne se refait qu’à moitié! – du spleen caractéristique du bonhomme, qui laisse presque pointer de l’humour, sinon le plaisir d’offrir des chansons spontanées, vivantes, parfois espiègles.
Antoine Corriveau dévoile Quelqu’un, une nouvelle chanson tirée de Pissenlit. «"Quelqu’un" est la première chanson que j’ai écrite pour l’album,» nous explique Antoine. «Je voulais en faire un autoportrait, en quelque sorte. J’avais le sentiment d’avoir beaucoup écrit sur les gens autour de moi et sur le monde dans lequel je vis, mais assez peu sur moi. J’ai cherché une manière d’écrire sur moi sans être égocentrique, ça allait devenir la quête du disque au complet.»
Il poursuit : «Je me souviens davantage du soir que de la journée elle-même. C’était l’été, je n’avais pas vu le temps passer, je n’étais pas sorti du studio de toute la journée et je n’avais sûrement pas assez mangé. J’allais rejoindre Pietro au parc Jarry. Sur le chemin, dans ma Corolla 2002, j’ai écouté trop de fois et trop fort la chanson que je venais de terminer (ou presque). Ça s’appelait "Quelqu’un" et j’avais enregistré trois ou quatre tracks de guitare pour la finale. Le genre de tone que tu peux juste avoir si l’ampli est sur le bord du feedback. Je me suis dit que c’était la première fois que j’enregistrais en studio de la guitare comme je pouvais en faire en spectacle. Trop forte, un peu erratique, qui saturait les moniteurs sur scène et qui moi, me faisait sentir que je faisais la bonne affaire au bon moment. Je m’apprête à sortir de nouvelles chansons, sans savoir quand je pourrai les jouer sur une scène. C’est bizarre et sans précédent, un peu comme cette chanson l’a été pour moi ce jour de juillet 2019. C’est les premiers mots qui sont venus pour mon nouveau disque. C’était naturel qu’ils soient les premiers que je fasse entendre.»
Antoine Corriveau dévoile un mini-documentaire sur la création de son nouvel album Pissenlit. Réalisé par Antoine Bordeleau, Corriveau nous partage son amour pour sa Toyota Corolla, ainsi que les nombreuses métaphores possibles entre une voiture et la création d'un album.
Antoine Corriveau partage une vidéo live de deux chansons tirées de son spectacle-lancement au Ministère. Les pièces «Maison après maison» et «Albany» s'enchaînent avec brio lors du concert qui soulignait la sortie de son nouvel album Pissenlit, encensé par la critique ici et ailleurs.
«J’ai composé la musique de "Maison après maison" dans une chambre d’hôtel à Ste-Luce-sur-Mer. L’alignement parfait des maisons dans le village et tous les symboles rassurants, de la boîte aux lettres à l’odeur du gazon fraîchement coupé, ont inspiré cette chanson. En voici une version live, qu’on a laissé déborder jusqu’à se métamorphoser en doublé avec la chanson "Albany"», partage l’auteur-compositeur-interprète.
Antoine était accompagné sur scène de Marc-André Landry (basse, synthé), Sheenah Ko (synthé), Simon Angell (guitare) et Stéphane Bergeron (batterie).
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