Basia Bulat partage son nouvel extrait My Angel, la pièce qui ouvre son album à paraître Basia’s Palace, qui sera lancé le 21 février 2025, via Secret City Records sur vinyle, CD et numériquement. À propos de cette chanson joyeuse et luxuriante – disponible dès maintenant tout comme le vidéoclip réalisé par Nora Rosentha présenté en primeur via FLOOD Magazine – elle explique : Voici une chanson à propos du coup de foudre — une émotion bouleversante qui semble définitive, sans équivoque et mystérieuse à la fois. Je voulais que mon chant reflète la façon dont j’ai écrit la musique : discrètement lorsque mon bébé dormait, me dépêchant d’aller à mon Wurlitzer dans le sous-sol lorsque j’avais une idée au milieu de la nuit. Les arrangements de cordes sur My Angel et sur l’album dans son ensemble ont été écrits et joués par Drew Jurecka, et j’adore comment il a capturé l’aspect énigmatique et romantique de l’amour au premier regard, les violons se transformant en quelque chose de divin.
Coréalisé par Bulat et son fidèle collaborateur Mark Lawson (avec qui elle a précédemment travaillé sur ses albums Tall Tall Shadow et The Garden), et mixé par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National) – Basia’s Palace est maintenant disponible en précommande et en présauvegarde.
My Angel fait suite au single principal Baby, qui a attiré l'attention des médias comme Paste, Brooklyn Vegan, The Needle Drop, No Depression, et d'autres. La tournée nord-américaine de l’artiste montréalaise faisant la promotion de l’album commencera au début de l’année prochaine, soit le 15 février en Alberta, au Canada.
La propriété au cœur de Basia’s Palace est à la fois son appartement douillet, son local de répétition délabré, et l’intérieur de sa tête. C’est un endroit débordant d’amour et de souvenirs, de rêves et d’espoir, de mauvais câblage, de poils de chat, et de papier peint ouest-allemand. Basia’s Palace est un paradis qui prend vie aux petites heures de la nuit, un moment idéal pour les jeux vidéo, lorsqu’on prend le temps de s’asseoir et de réaliser tout le bordel dont on a hérité. La genèse de Basia’s Palace remonte à 2022, alors que Bulat s’est posée pour la première fois depuis une éternité, n’étant finalement plus en perpétuel mouvement. Un nouveau chez-soi, une nouvelle famille, une pause : la chanteuse a finalement trouvé le temps d’être seule et d’entendre ses propres pensées, de repenser à de vieilles histoires, de ressortir une console Nintendo originale et de jouer à Dragon Warrior 4. Cela lui a fait penser à des choses qu’elle avait entendues à propos de Leonard Cohen — l’habitude qu’il avait d’écrire à trois ou quatre heures du matin, avant que ses enfants se réveillent; l’habitude qu’il avait de s’installer et de jouer avec les préréglages de son Casio. C’était maintenant au tour de Bulat de jouer à des jeux vidéo de type RPG ou de créer de la musique sur son MacBook la nuit, prêtant l’oreille au monde des esprits à un moment où il semblait plus accessible que jamais. Les chansons qu’elle a écrites dans ce contexte ne ressemblaient à rien de ce qu’elle avait enregistré auparavant : des paysages sonores MIDI qui flottaient et scintillaient, comme les niveaux cachés sous (ou au-dessus de) l’action. Et alors qu’elle examinait les reliques et les objets précieux de la vie, elle revisitait ses souvenirs d’un angle différent; comme si les albums de photos de son enfance cachaient d’autres images, de nouvelles façons de comprendre ce qui lui était arrivé au fil des ans.
Le disque qui a émergé de tout ça — naissant de pièces instrumentales jouées aux synthés à l’aube, avec des paroles gribouillées dans un carnet avec des illustrations de Hayao Miyazaki — est le plus empreint de douce curiosité de sa carrière. Coréalisé par son fréquent coréalisateur Mark Lawson (qui a travaillé avec elle sur Tall Tall Shadow et The Garden) et mixé par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National), Basia’s Palace est comme la trame sonore d’un voyage dans le temps, l’auteure-compositrice-interprète imitant l’aventurier intrépide de Chrono Trigger et retournant dans le passé pour façonner les événements du futur. Bulat déambule à travers un monde onirique de chuchotements, de synthés et d’anciennes chansons d’Eurovision, ainsi que les vinyles de Maryla Rodowicz et Marek Grechuta qui appartenaient à son grand-oncle. Le résultat donne l’impression que Basia’s Palace était dissimulé derrière les photos d’enfance de Bulat. On découvre des pièces comme My Angel, où le mystère se marie à la romance sur fond de synthés boueux, avec une boîte à rythmes et un arrangement de cordes; ou Laughter, qui prend une scène domestique tranquille et la transforme en hommage assourdissant à ce qui est sublime. Disco Polo est une pièce que Bulat menaçait de faire depuis des années, une chanson folk dont le titre fait référence à un genre musical polonais qu’aimait beaucoup son père.
Bulat rend hommage à la magie de la création et au caractère envoûtant des performances scéniques. Il n’y a pas de meilleure façon de résumer Basia’s Palace. Ce n’est pas que le local de répétition du Mile-End où a vu le jour la majorité de cet album; ce n’est pas que son domicile, sa famille, ou son esprit inquisiteur. C’est l’ensemble de ces moments — sur scène, ou lors du processus créatif — où une chanson quitte le cœur de Basia et atteint ses lèvres.
Basia Bulat annonce que son nouvel album Basia’s Palace – co-réalisé par son fidèle collaborateur Mark Lawson (avec qui elle a précédemment travaillé sur ses albums Tall Tall Shadow et The Garden), et mixé par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National) – sera lancé le 21 février 2025, via Secret City Records. L’artiste montréalaise en profite pour partager l’étincelant premier extrait, Baby, une pièce élégante aux accents dansants agrémentée de cordes gracieuseté de l’arrangeur nommée aux prix GRAMMY Drew Jurecka (Dua Lipa, Alvvays, Metric). La pièce met en valeur la voix saisissante de celle qui a été trois fois finaliste pour le Prix de musique Polaris et cinq fois nommée aux Prix JUNO. La chanson est accompagnée d’un éblouissant vidéoclip tourné en plan-séquence et filmé sur pellicule par la réalisatrice Nora Rosenthal.
J’ai écrit cette chanson il y a de nombreuses années, mais je n’arrivais pas à obtenir les paroles et la performance que je recherchais. Je voulais réessayer après être devenue un parent — c’est à propos de l’inaptitude à contrôler comment ou quand nous allons évoluer même lorsque nous le souhaitons désespérément. On continue de refaire les mêmes erreurs jusqu’à ce qu’on remarque un motif qui se répète, et même là, le changement est difficile quand on doit s’y abandonner complètement. Pouvais-je prendre ce problème et en faire quelque chose de dansant? Pouvais-je chanter les paroles avec joie au lieu du chagrin que je puisais dans le passé? Rien dans ma vie ne m’a donné envie d’évoluer plus rapidement, mieux, plus fortement que la maternité, et l’univers s’acharne à me renvoyer ce désir avec un sourire et un clin d’œil, me rappelant que les choses prennent du temps et que je dois m’apprécier en tant que simple humaine. Alors cette chanson de mon passé que je n’arrivais pas à laisser aller se retrouve finalement sur un disque — après toutes les fois où j’ai essayé d’obtenir la version idéale, j’ai su que j’avais enfin «la prise» quand ma fille me demandait à répétition de l’écouter à nouveau. - Basia Bulat
L’album de Basia existe entre les mondes et entre les époques, faisant référence à son héritage polonais et à sa double identité en tant qu’auteure-compositrice-interprète et mère. Ces vidéoclips ont émergé en partie à travers des conversations que nous avons eues à propos des contours flous de la perception de soi de chacun, particulièrement chez les artistes, et à propos de notre fascination commune pour les objets transmis de génération en génération, qui font office de mémoire, explique Rosenthal. Les tissus utilisés dans Baby, par exemple, appartiennent à la famille de Basia. Nous voulions bâtir un petit microcosme de maison qui existerait parallèlement à Basia sur scène — trois générations de femmes incarnent la joie de cette chanson, ensemble.
La propriété au cœur de Basia’s Palace est à la fois son appartement douillet, son local de répétition délabré, et l’intérieur de sa tête. C’est un endroit débordant d’amour et de souvenirs, de rêves et d’espoir, de mauvais câblage, de poils de chat, et de papier peint ouest-allemand. Basia’s Palace est un paradis qui prend vie aux petites heures de la nuit, un moment idéal pour les jeux vidéo et les disques de Leonard Cohen, lorsqu’on prend le temps de s’asseoir et de réaliser tout le bordel dont on a hérité. La genèse de Basia’s Palace remonte à 2022. Un nouveau chez-soi, une nouvelle famille, une pause : la chanteuse a finalement trouvé le temps d’être seule et d’entendre ses propres pensées, de repenser à de vieilles histoires, de ressortir une console Nintendo originale et de jouer à Dragon Warrior 4. Cela lui a fait penser à des choses qu’elle avait entendues à propos de Cohen — l’habitude qu’il avait d’écrire à trois ou quatre heures du matin, avant que ses enfants se réveillent; l’habitude qu’il avait de s’installer et de jouer avec les préréglages de son Casio. C’était maintenant au tour de Bulat de jouer à des jeux vidéo de type RPG ou de créer de la musique sur son MacBook la nuit, prêtant l’oreille au monde des esprits à un moment où il semblait plus accessible que jamais. Les chansons qu’elle a écrites dans ce contexte ne ressemblaient à rien de ce qu’elle avait enregistré auparavant : des paysages sonores MIDI qui flottaient et scintillaient, comme les niveaux cachés sous (ou au-dessus de) l’action. Et alors qu’elle examinait les reliques et les objets précieux de la vie, elle revisitait ses souvenirs d’un angle différent, comme si les albums de photos de son enfance cachaient d’autres images, de nouvelles façons de comprendre ce qui lui était arrivé au fil des ans.
Le disque qui a émergé de tout ça est le plus empreint de douce curiosité de sa carrière. C’est comme la trame sonore d’un voyage dans le temps, l’auteure-compositrice-interprète imitant l’aventurier intrépide de Chrono Trigger et retournant dans le passé pour façonner les événements du futur. Après des années à lancer des albums où la performance organique primait — culminant sur The Garden, où Bulat réinterprétait certaines de ses chansons les plus appréciées avec l’aide d’un quatuor à cordes — l’auteure-compositrice-interprète souhaitait s’exprimer d’une façon complètement différente, avec le protocole MIDI au lieu d’un piano ou une guitare. Collaborant à nouveau avec le coréalisateur Mark Lawson, elle s’est retrouvée à déambuler à travers un monde onirique de chuchotements, de synthés et d’anciennes chansons d’Eurovision, où I’m Your Man de Cohen côtoie Moon Safari d’Air, ainsi que les vinyles de Maryla Rodowicz qui appartenaient à son grand-oncle. Le résultat donne l’impression que Basia’s Palace était dissimulé derrière les photos d’enfance de Bulat. On découvre des pièces comme My Angel, où le mystère se marie à la romance sur fond de synthés boueux, avec une boîte à rythmes et un arrangement de cordes; ou Laughter, qui prend une scène domestique tranquille et la transforme en hommage assourdissant à ce qui est sublime. Disco Polo est une pièce que Bulat menaçait de faire depuis des années, une chanson folk dont le titre fait référence à un genre musical polonais qu’aimait beaucoup son père.
Bulat rend hommage à la magie de la création et au caractère envoûtant des performances scéniques. Il n’y a pas de meilleure façon de résumer Basia’s Palace. Ce n’est pas que le local de répétition du Mile-End où a vu le jour la majorité de cet album; ce n’est pas que son domicile, sa famille, ou son esprit inquisiteur. C’est l’ensemble de ces moments — sur scène, ou lors du processus créatif — où une chanson quitte le cœur de Basia et atteint ses lèvres.
L’artiste montréalaise Basia Bulat partage «Fables (The Garden Version)», l’époustouflant et profondément émouvant deuxième extrait, arrangé et orchestré par Zou Zou Roubidoux, de son prochain album The Garden, qui sera lancé numériquement le 25 février 2022 et physiquement le 25 mars 2022, via Secret City Records.
La nouvelle pièce est accompagnée d’un vidéoclip réalisé par Bulat, qui a juxtaposé des images de son enfance tournées avec une caméra Hi 8 à des images récentes de sa fille et elle. «C’est une de mes chansons préférées parmi toutes celles que j’ai écrites, car en tant qu’artiste folk, j’ai dévoué toute ma vie adulte à chanter des histoires», explique Bulat. «C’est en racontant des histoires que nous comprenons qui nous sommes et d’où nous venons — les fables transmettent des leçons d’une génération à une autre. Mais que devons-nous faire lorsqu’une partie de la fable transmise est oubliée ou erronée? Lorsque, en tant qu’adultes, nous réalisons que nous entretenons certains héritages par inadvertance ou inconsciemment? Parfois, les histoires que nous avons apprises lors de l’enfance à propos de nous-mêmes et d’où nous venons sont des reliques d’un passé inapte à répondre aux questions que nous avons aujourd’hui. Nous ne pouvons pas changer ou sauver quiconque avec les histoires que nous possédons, mais elles nous rappellent d’avoir assez d’audace pour aller à la rencontre de l’autre dans le moment présent, en prônant l’amour et la vérité.» Un nouvel album qui réinvente des chansons tirées de ses cinq albums studio avec d’épatants arrangements classiques pour quatuor à cordes par Owen Pallett, Paul Frith et Zou Zou Robidoux.
À propos du vidéoclip, Bulat ajoute : «J’ai écrit “Fables” à la fois comme une ode à l’enfance et aux réalités plus difficiles de la vie adulte. Alors, quand je suis tombée sur de jolies vieilles images que ma mère avait filmées lors d’un jour de neige, j’ai eu l’inspiration de chanter avec cette époque en tête et de voir ce qui arriverait si je le filmais. Millefiore Clarkes et moi avons eu la chance de capturer la lumière du soleil et le calme suivant un énorme blizzard s’étant abattu sur l’Île-du-Prince-Édouard. C’était très émouvant de regarder les images de l’époque avec celles d’aujourd’hui, par-delà les années et les saisons, recréant ce qui semble être une fable de mon enfance que j’avais oubliée dans cette nouvelle période de ma vie.»
Bien qu’elle soit reconnue pour jouer sur scène avec des petits orchestres de chambre et des orchestres complets — incluant l’Orchestre du Centre national des arts d’Ottawa et Symphony Nova Scotia – The Garden marque le premier enregistrement de Bulat à immortaliser cette envoûtante configuration, qui met en valeur sa voix distinctive et ses chansons intemporelles. À travers seize pièces, dont la réalisation est assurée par elle-même et Mark Lawson (Arcade Fire, Beirut), elle revisite et redonne une nouvelle vie à des compositions originales très appréciées, entourée d’un groupe soigneusement assemblé de musiciens jouant d’instruments à cordes (les violonistes John Corban et Tomo Newton, l’altiste Jen Thiessen, la harpiste Sarah Page, ainsi que Robidoux au violoncelle), ainsi que des membres de son groupe Andrew Woods et Ben Whiteley, respectivement à la guitare et à la basse. «Fables (The Garden Version)» succède à «The Garden (The Garden Version)», qui a reçu des éloges de All Songs Considered (NPR Music), Consequence, Brooklyn Vegan, Under the Radar, et plusieurs autres médias.
The Garden s’inscrit dans une riche tradition d’artistes qui revisitent leurs chansons au fil du temps et pour Bulat, cet album était une occasion de réenregistrer une sélection de chansons dont le sens s’est altéré depuis qu’elle les a écrites. Le recul amène plus de sagesse; le recul révèle des choses. «Je chante les chansons différemment maintenant», confie-t-elle. «Le temps nous offre cela.» D’autre part, au moment de l’enregistrement de The Garden, Bulat venait d’apprendre qu’elle attendait son premier enfant. Elle en a informé ses collaborateurs durant les sessions, alors qu’elle était dans la cabine d’enregistrement de voix. Une chanson peut se métamorphoser, laissant tomber des feuilles, faisant éclore de nouvelles fleurs, au gré des saisons.
Finaliste pour le Prix de musique Polaris et nommée aux Prix JUNO, Basia Bulat a été encensée tout au cours de sa carrière par The New Yorker, NPR Music, The New York Times, Pitchfork, WNYC, The Independent, MOJO, et Uncut, entre autres. Bulat a effectué de vastes tournées à travers le monde, livrant des performances sur des scènes et dans des festivals comme le Carnegie Hall, le Festival de folk de Newport, et le Festival de jazz de Montreux.
L’artiste montréalaise Basia Bulat annonce The Garden, un nouvel album qui réinvente des chansons tirées de ses cinq albums studio avec d’épatants arrangements classiques pour quatuor à cordes par Owen Pallett, Paul Frith et Zou Zou Robidoux. La parution numérique sera le 25 février 2022, et la parution physique, le 25 mars, via Secret City Records. Bien qu’elle soit reconnue pour jouer sur scène avec des petits orchestres de chambre et des orchestres complets — incluant l’Orchestre du Centre national des arts d’Ottawa et Symphony Nova Scotia – The Garden marque le premier enregistrement de Bulat à immortaliser cette envoûtante configuration, qui met en valeur sa voix distinctive et ses chansons intemporelles. À travers seize pièces, dont la réalisation est assurée par elle-même et Mark Lawson (Arcade Fire, Beirut), elle revisite et redonne une nouvelle vie à des compositions originales très appréciées, entourée d’un groupe soigneusement assemblé de musiciens jouant d’instruments à cordes, ainsi que des membres de son groupe Andrew Woods et Ben Whiteley, respectivement à la guitare et à la basse. Le premier extrait, soit la pièce titre, inclut de grandioses et saisissants arrangements par Pallet (qui a récemment collaboré avec Taylor Swift, Haim, Arcade Fire, et plusieurs autres). La chanson est accompagnée d’un vidéoclip animé par Mel Fuentes.
«Au cours de la dernière année, je me suis permis de ralentir, de creuser dans la terre, de m’enraciner, et de voir quels souvenirs et quelles mélodies allaient surgir dans le jardin, après de nombreuses années sur la route. Lorsque j’ai écrit “The Garden” [en 2016], j’étais dans un état d’esprit tourmenté; elle m’a prise par la main et m’a calmée. “Nous ne regarderons pas derrière, et ainsi, nous ne serons pas perdues.” Elle m’a dit de vivre le moment présent et d’anticiper l’avenir, et durant cette dernière année d’immobilité et de réflexion, ce fut un autre rappel, comme une méditation» explique Bulat. «Les jardins évoluent et changent, ils sont en constante croissance. Dans mon jardin, les plantes sont revenues, certaines élaguées, d’autres envahissantes, mais jamais exactement comme l’année précédente. Les arrangements d’Owen pour cette chanson reflètent tous les bourgeons et les épines où souffle le vent — de nouvelles pousses et d’anciennes formes qui apprennent à se connaître de façons magiques... Je suis très chanceuse de pouvoir amener cette chanson en floraison vers une nouvelle saison.»
Pour Bulat, The Garden était une occasion de réenregistrer une sélection de chansons dont le sens s’est altéré depuis qu’elle les a écrites. Le recul amène plus de sagesse; le recul révèle des choses. «Je chante les chansons différemment maintenant», confie-t-elle. «Le temps nous offre cela.» D’autre part, au moment de l’enregistrement de The Garden, Bulat venait d’apprendre qu’elle attendait son premier enfant. Elle en a informé ses collaborateurs durant les sessions, alors qu’elle était dans la cabine d’enregistrement de voix. Une chanson peut se métamorphoser, laissant tomber des feuilles, faisant éclore de nouvelles fleurs, au gré des saisons.
Finaliste pour le Prix de musique Polaris et nommée aux prix JUNO, Basia Bulat est reconnue pour sa voix puissante et infaillible, ainsi que pour ses performances scéniques où elle passe sans effort d’un instrument à l’autre, incluant l’autoharpe, le piano, la guitare, le dulcimer et le charango. Sa musique a été encensée tout au cours de sa carrière par The New Yorker, NPR Music, The New York Times, Pitchfork, WNYC, The Independent, MOJO et Uncut, entre autres. Son plus récent album, Are You in Love? (2020), réalisé par Jim James (My Morning Jacket), a reçu des éloges de publications telles que The Independent (★★★★), MOJO (★★★★), et Uncut. Bulat a effectué de vastes tournées à travers le monde, livrant des performances sur des scènes et dans des festivals comme le Carnegie Hall, le Festival de folk de Newport, et le Festival de jazz de Montreux.
Basia Bulat partage un vidéoclip pour la pièce titre de son plus récent opus «Are You in Love?», filmé à Hi-Dez Studios à Joshua Tree et aux alentours, en Californie. Il a été capté sur un Super8 par Kaveh Nabatian, et édité par sa chère collaboratrice Nora Rosenthal.
Are You In Love? a reçu des éloges à travers le monde, notamment de la part de The Independent (★★★★), MOJO (★★★★), Metro (★★★★), La Presse (★★★★) et Uncut, entre autres.
L’auteure-compositrice-interprète acclamée par la critique, Basia Bulat annonce son nouvel album, Are You in Love?. L'album est réalisé par Jim James du groupe My Morning Jacket - il avait également réalisé son dernier opus, Good Advice.
Afin de célébrer l’annonce de la sortie de son prochain album, Bulat dévoile son nouvel extrait et vidéoclip, «Your Girl». «J’ai écrit "Your Girl" durant une tempête de neige à Montréal et j’ai enregistré la chanson sous le soleil brûlant du désert de Joshua Tree», raconte Bulat. «Quelqu'un m’a déjà dit qu’il est impossible de chanter et pleurer en même temps, mais ce n’était pas vrai pour moi lorsqu’on a enregistré cette chanson. C’est réjouissant d’être finalement libérée d’une situation douloureuse, il y a un réconfort, du rire — même si l’on ne peut jamais oublier la douleur ou comprendre pourquoi cette tempête a traversé notre vie de cette façon. Alors, avec le pas léger, tu danses avec les souvenirs. Si vous écoutez cette chanson et que vous comprenez ce que je veux dire, sachez que je chante avec vous alors que nous dansons dans ce vent tourbillonnant.» Le vidéoclip a été réalisé par Brian Sokolowski et tourné dans le nord du Québec.
L’enregistrement a commencé aux Hi-Dez Studios de Joshua Tree, mais le disque n’était pas terminé quand Bulat est revenue chez elle, à Montréal. Il a fallu neuf mois de plus avant qu’elle y retourne. Elle est tombée amoureuse et son père est décédé, lui faisant perdre son sens de la beauté et la notion d’où elle pourrait bien se cacher. «Pendant tout le processus de création de ce disque, je luttais entre rester en contrôle et lâcher prise», explique Bulat, «entre m’accrocher à d’anciennes trames narratives et accepter ce qui était devant moi.» Le nouvel album représente cette période de mort et de deuil, mais aussi de pardon, de réinvention et d’amour. «Je veux faire un disque magnifique qui parle de compassion», a-t-elle écrit au réalisateur Jim James.
La pochette de l’album a été créée par le talentueux peintre Kris Knight, qui dit : «J’ai blagué avec Basia récemment que nous avons cet étrange parallèle dans nos vies — une connexion comme celle entre un frère et une sœur, qui rend la collaboration aussi naturelle qu’inspirante. Je suis exposé à ces chansons sincères depuis un moment déjà — assez longtemps pour qu’elles fassent partie de ma vie et qu’elles soient la trame sonore de nouveaux souvenirs comme seulement la bonne musique peut l’être. Nous parlons de collaborer depuis longtemps et je suis très honoré qu’on m’ait demandé de peindre Basia pour son nouvel album. J’espère avoir capturé un peu de la magie que cet album évoque.»
Depuis le lancement de son premier disque, Oh, My Darling, Bulat a effectué beaucoup de tournées. Elle a joué lors de prestigieux festivals comme le Festival de jazz de Montreux, Austin City Limits et le Festival de folk de Newport. Elle est montée sur des scènes de salles mythiques comme Carnegie Hall, Royal Theater Carré, et comme tête d’affiche au Massey Hall. Elle a été en nomination aux Juno Awards et s'est retrouvé trois fois sur la courte liste du Prix de musique Polaris. Elle a partagé la scène avec des artistes tels que Nick Cave and the Bad Seeds, St Vincent, Daniel Lanois, Arcade Fire, Neko Case, Beirut, Tune-yards, Lord Huron et Sufjan Stevens.
L'autrice-compositrice-interprète acclamée par la critique, Basia Bulat, dévoile «Already Forgiven», un extrait de son nouveau disque Are You in Love?. Pour son nouvel album, Basia Bulat a joint ses forces de nouveau à celles de Jim James (My Morning Jacket), qui avait aussi réalisé son disque paru en 2016, Good Advice.
«Lors de la création de cet album, j’ai tenté de me dépasser comme jamais auparavant. J’avais l’impression que ma seule façon d’évoluer artistiquement était d’ouvrir mon cœur à toutes les choses qui me faisaient peur. Je souhaitais écrire une chanson à propos d’un des concepts avec lesquels j’ai le plus de difficulté depuis l’enfance, soit la notion de pardon», confie Bulat.
«Le mot [pardonné] signifie quelque chose de différent pour tout le monde, et j’ai longtemps tenté de comprendre ce qu’il signifiait pour moi. Je trouvais que j’essayais depuis plusieurs années d’accepter et de reconnaître la souffrance passée sans la laisser me définir ou me ralentir. En écrivant cette chanson, j’ai finalement trouvé un espace dans mon esprit où ces pensées pouvaient couler comme de l’eau à travers mes mains. Un endroit de clarté et de calme, traversé par une brise. On a l’impression qu’il a toujours été là, mais la route y menant est difficile et imprévisible. Chanter ces paroles a été une des journées les plus ardues pour moi, car je voulais vraiment croire à ce que je chantais.»
La chanson a été enregistrée durant une session à Joshua Tree. «Un jour, Andrew a enregistré un vent déchaîné dehors et a transmis le signal à travers des appareils électroniques. Cette impression de mélodies tourbillonnantes à travers la chanson est aussi importante que les paroles pour moi. Les harmonies sont là même si on ne parvient pas à les entendre initialement. Cela peut prendre des années à le dire, mais vous êtes déjà pardonné.»
Le vidéoclip a été tourné sur pellicule Kodak et réalisé par Nora Rosenthal et Brian Sokolowski. Rosenthal raconte : «Pour “Already Forgiven”, nous savions dès le départ que le vidéoclip devait être à propos de la sensation de la chanson, il fallait embrasser sa matérialité — on peut littéralement entendre le vent dans cette pièce. Lorsqu’un ami de Basia nous a montré l’endroit où nous avons finalement tourné, je crois qu’on a tous été étonnés. C’était si magique, si surnaturel. La nature de l’endroit en soi a eu une influence sur l’énergie du tournage, nous inspirant même quand il faisait sombre et froid à la fin de la journée.» Sokolowski ajoute : «Notre décision de tourner sur pellicule 16mm était motivée par notre désir collectif d’obtenir une certaine texture et un certain grain qu’il est difficile de recréer numériquement. Il y a toujours un certain risque, une concentration nécessaire et un rythme particulier lorsqu’on tourne sur pellicule, et cette pression, cette incertitude et ce potentiel étaient appropriés pour ce projet.»
L’autrice-compositrice-interprète Basia Bulat lance un nouveau vidéoclip pour la chanson «Love is at the End of the World», réalisé par Nora Rosenthal. Il s’agit de la pièce finale de son plus récent album encensé par la critique, Are You in Love?, réalisé par Jim James de My Morning Jacket.
Basia explique l’inspiration de la chanson et du vidéoclip : «Ça a commencé comme une prière de gratitude envers les amis qui m’ont aidée durant un de mes moments les plus sombres, puis c’est devenu une promesse à moi-même de toujours choisir l’amour plutôt que la peur. Nous avons tourné le vidéoclip en février avant que le monde change un millier de fois. Ça a été une année si difficile pour tant de gens; chaque fois que j’ai l’impression que c’est la fin du monde, je sais en même temps que beaucoup d’amour contribue à la construction d’un nouveau monde.»
Elle poursuit à propos du vidéoclip : «Les danseuses du vidéoclip — Eryn Tempest et Hanako Hoshimi-Caines — y ont insufflé une énergie particulière et un esprit de renaissance. J’ai travaillé avec Nora Rosenthal et Brian Sokolowski sur tous les vidéoclips pour cet album, et je suis reconnaissante pour la superbe réalisation de Nora sur celui-ci et pour les mouvements de danse de Brian alors qu’il maniait une caméra *vraiment* lourde!»
À propos de «Love is at the End of the World», EXCLAIM! a déclaré que c’était «une des plus belles chansons de Bulat. Commençant avec seulement sa voix et un piano électrique, «Love Is at the End of the World» est d’abord douce, comme des chuchotements matinaux sous les couvertures, mais elle devient graduellement plus forte alors que d’autres instruments sont introduits. Vers le milieu, la chanson explose en une magnifique cacophonie menée par une guitare électrique, et le message de Bulat devient plus urgent : «l’amour se trouve à la fin du monde». Particulièrement en ce moment, c’est une déclaration essentielle que même lors des périodes difficiles, il faut s’accrocher à l’amour.»
«Pendant tout le processus de création de ce disque, je luttais entre rester en contrôle et lâcher prise», explique Bulat, «entre m’accrocher à d’anciennes trames narratives et accepter ce qui était devant moi.» L’album représente cette période de mort et de deuil, mais aussi de pardon, de réinvention et d’amour.
Are You In Love? a reçu des éloges à travers le monde, notamment de la part de The Independent (quatre étoiles), MOJO (quatre étoiles), Metro (quatre étoiles), La Presse (quatre étoiles) et Uncut, entre autres.
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