le trio art rock montréalais Braids partage un nouveau extrait intitulé «Lucky Star». Se déployant lentement sur une trame ambiante et des riffs acoustiques, la pièce diffuse une mélancolie intimiste, avec des paroles lancinantes et des accords évoquant une chanson punk au ralenti.
«“Lucky Star” a été créée en pièces détachées sur une longue période de temps», raconte Raphaelle Standell-Preston. «Elle est née lors d’une soirée d’hiver glaciale, après une pause d’écriture de quelques mois… Ce n’est pas facile de composer de la musique durant l’hiver impitoyable de Montréal. Nous nous sommes installés dans notre studio, avec la chaufferette à puissance élevée, puis nous avons branché le micro et allumé les haut-parleurs. Taylor m’a montré une superbe boucle de synthés sur laquelle il travaillait, et les paroles et la mélodie me sont venues rapidement, dès la première prise, comme c’était souvent le cas lors du processus de création de Euphoric Recall. J’ai déposé le micro et j’ai demandé à Taylor de fermer l’enregistrement, je ne voulais pas l’écouter. Nous avons ramassé nos trucs, avec la satisfaction d’avoir créé quelque chose, et nous avons marché dans la neige jusqu’à chez nous. Au printemps, nous avons recommencé à travailler sur cette chanson. La dépression saisonnière avait disparu, et Montréal semblait électrisante après avoir survécu à un autre hiver. “Lucky Star” a commencé dans la noirceur et a été terminée dans la lumière. Ça me rappelle tous les différents moments que nous traversons en tant qu’individus. Rien n’est jamais linéaire.»
Le trio art rock montréalais Braids lance son nouvel extrait «Apple», le plus récent avant-goût de son prochain album Euphoric Recall (disponible dès le 28 avril 2023 via Secret City Records). Hymne shoegaze symphonique, «Apple» est parmi les moments les plus joyeux de toute la discographie de Braids, une célébration des nouvelles possibilités emplissant les yeux d’une amoureuse, qui est consciente des deuils et traumatismes passés, mais dont le cœur est ouvert à tout.
Raphaelle Standell-Preston chante à propos du sentiment amoureux dans «Apple», reflétant l’instrumentation éclatante. Les percussions de Austin Tufts défilent joyeusement, évoquant le Animal Collective des débuts. Les synthés de Taylor Smith suivent une séquence d’arpèges qu’il gardait pour le bon démo, contrebalançant agressivement les sonorités plus douces pour créer un effet de shoegaze resplendissant. Le trio a composé des arrangements de cordes pour la première fois ici. L’énergie orchestrale transporte l’auditeur à travers l’étourdissant tourbillon d’amour que Raphaelle raconte dans cette pièce des plus sincères. «Nous n’avons pas dû mettre beaucoup d’efforts sur celle-ci », confient-ils. « Nous pouvions simplement plonger et nous laisser emporter.»
«Apple» succède à la parution de «Evolution», une bombe lucide et apaisante que Brooklyn Vegan a décrite comme «une pièce doucement dynamique où la retenue vocale permet aux sonorités électroniques de briller». La chanson a été incluse dans les listes d’écoute Chill Vibes et All New Indie de Spotify, entre autres, ainsi que sur Sirius XM (Chill), XMU Download 15, The Verge et KCRW (5 Songs To Hear This Week). Le premier extrait de l’album, «Retriever» est également disponible. Cette mini-épopée luxuriante et sinueuse de neuf minutes a reçu des éloges de Stereogum, qui a écrit qu’elle «prend son envol et plane à travers une vaste durée», tandis que Exclaim! déclarait que «la chanson est une odyssée pétillante incluant des boîtes à rythmes délicates et des vagues de guitare métallique».
Création plus libre et rafraîchissante, Euphoric Recall voit le trio délaisser les considérations stratégiques et se retrouver à livrer son disque d’amour. L’amour sous toutes ses formes : la fébrilité des débuts, les explosions de désir, les inévitables maladresses… Euphoric Recall, une supernova se manifestant en une collection de chansons pop symphoniques, audacieuses et actuelles. La complexité de l’amour et de la guérison n’est pas un nouveau sujet pour Braids, mais l’angle avec lequel le groupe l’aborde est inédit. Pour les paroles, Standell-Preston a généreusement puisé dans ses états émotionnels, écrivant souvent sur place, en seulement quelques prises. Les paroles sont vivantes, grisantes et évocatrices, grâce à une lucidité entière par rapport à elle-même et à une volonté de refléter le moment présent. Les chansons ont vu le jour avec des rythmes et des textures plus vives, plus décontractées.
Composée, enregistrée, autoproduite et mixée au studio du groupe à Montréal, la musique de Euphoric Recall est à la fois patiente et urgente, luxuriante tout en maintenant son aspect clair et direct. Des éléments vont et viennent au sein d’un univers riche sans jamais être surchargé. Austin Tufts avait une oreille affinée après avoir réalisé des disques pour Devon Welsh, Tess Roby et d’autres, et il savait instinctivement ce que les chansons exigeaient de son jeu de batterie, que ce soit un accompagnement subtil ou des éclats de jazz cathartiques. Taylor Smith revenait des profondeurs de ses expérimentations solo et de son travail de studio, et le méticuleux multi-instrumentiste et concepteur sonore avait envie de foncer et d’avoir du plaisir. En plus de la sensualité thématique de l’album, Standell-Preston était portée par la nature dansante de son projet parallèle, Blue Hawaii, ce qui a contribué au désir du trio que son nouveau matériel ait un groove plus viscéral. Ensemble, ils ont composé des arrangements de cordes, en collaboration avec Edwin de Goeij (qui joue par ailleurs du piano sur plusieurs pièces).
Braids se réinvente artistiquement sur chaque disque. Le trio montréalais évolue intuitivement, puisant dans des émotions sincères avec un souci du travail bien fait, tout en acceptant de lâcher prise et de se faire confiance, afin de s’immerger complètement dans l’espace-temps d’un album complet. Ce dévouement à l’exploration de leur art a mené à l’une des discographies les plus audacieuses et fluides de la pop expérimentale contemporaine de la dernière décennie. Le groupe voit son histoire comme une série d’actions et de réactions, ou un balancier alternant entre un processus précis et une vaste liberté créative.
Le groupe expérimental pop Braids annonce son nouvel album Euphoric Recall, qui sera lancé le 28 avril 2023 via Secret City Records. Création plus libre et rafraîchissante, ce cinquième album studio voit le trio délaisser les considérations stratégiques et se retrouver à livrer son disque d’amour. L’amour sous toutes ses formes : la fébrilité des débuts, les explosions de désir, les inévitables maladresses… Euphoric Recall, une supernova se manifestant en une collection de chansons pop symphoniques, audacieuses et actuelles. Braids partage aussi son nouvel extrait, «Evolution», une chanson pop percutante, qui sert d’amarre au foisonnant album.
À propos de la nouvelle chanson, la chanteuse et guitariste Raphaelle Standell-Preston confie : «L’évolution en soi est un acte de patience. Notre poursuite de notre individualité, incluant toutes ses nuances émotionnelles, est teintée par une certaine patience de notre part, de la part de ceux que nous aimons et de la part de ceux qui nous aiment.» L’an dernier, Braids a donné un avant-goût de son prochain album avec «Retriever», une mini-épopée luxuriante et sinueuse de neuf minutes qui, dans les mots des musiciens, «exprime des sentiments d’amour et d’amitiés simples, mais avec de riches arrangements et des textures expérimentales.» La pièce a fait l’objet de publications de Brooklyn Vegan, Under The Radar, ainsi que Stereogum, qui a déclaré qu’elle «prend son envol et plane à travers une vaste durée».
La complexité de l’amour et de la guérison n’est pas un nouveau sujet pour Braids, mais l’angle avec lequel le groupe l’aborde est inédit. «La façon dont on traite son cœur a un grand impact sur la suite des choses», explique Standell-Preston. «Je crois que lorsqu’on part d’un endroit rassurant où on se sent aimé et où on est disposé à aimer, on peut accéder à des zones très intéressantes.» En tant qu’auteure, elle a généreusement puisé dans cet état émotionnel, écrivant souvent sur place, en seulement quelques prises. Les paroles étaient vivantes, grisantes et évocatrices, grâce à une lucidité entière par rapport à elle-même et à une volonté de refléter le moment présent. Les chansons ont vu le jour avec des rythmes et des textures plus vives, plus décontractées.
Composée, enregistrée, autoproduite et mixée au Studio Toute Garnie, le studio du groupe à Montréal, la musique de Euphoric Recall est à la fois patiente et urgente, luxuriante tout en maintenant son aspect clair et direct. Des éléments vont et viennent au sein d’un univers riche sans jamais être surchargé. Austin Tufts avait une oreille affinée après avoir réalisé des disques pour Devon Welsh, Tess Roby et d’autres, et il savait instinctivement ce que les chansons exigeaient de son jeu de batterie, que ce soit un accompagnement subtil ou des éclats de jazz cathartiques. Taylor Smith revenait des profondeurs de ses expérimentations solo et de son travail de studio, et le méticuleux multi-instrumentiste et concepteur sonore avait envie de foncer et d’avoir du plaisir. En plus de la sensualité thématique de l’album, Standell-Preston était portée par la nature dansante de son projet parallèle, Blue Hawaii, ce qui a contribué au désir du trio que son nouveau matériel ait un groove plus viscéral.
Tôt dans le processus, ils souhaitaient qu’une présence les guide, s’incarnant en arrangements de cordes. Ils ont composé ces derniers eux-mêmes, en collaboration avec Edwin De Goeij (qui joue par ailleurs du piano sur plusieurs pièces), qui les a aidés à rédiger les partitions qui ont été remises à un ensemble de violoncelle, d’alto et de violons. Les musiciens de formation classique ont été très stimulés par la liberté permise par les structures avant-gardistes; leurs ornementations enveloppent l’album «comme une couverture ou de petites mains retenant les chansons», explique Standell-Preston.
Braids se réinvente artistiquement sur chaque disque. Le trio montréalais évolue intuitivement, puisant dans des émotions sincères avec un souci du travail bien fait, tout en acceptant de lâcher prise et de se faire confiance, afin de s’immerger complètement dans l’espace-temps d’un album complet. Ce dévouement à l’exploration de leur art a mené à l’une des discographies les plus audacieuses et fluides de la pop expérimentale contemporaine de la dernière décennie. Le groupe voit son histoire comme une série d’actions et de réactions, ou un balancier alternant entre un processus précis et une vaste liberté créative.
Le groupe art rock indépendant montréalais Braids dévoile une nouvelle chanson Eclipse (Ashley). Accompagnée d’un vidéoclip officiel, «Eclipse (Ashley)» marque le retour très attendu du trio et est un avant-goût du nouvel album à paraître. Dédicacée, à la meilleure amie de la chanteuse, cette chanson nous plonge dans un sentiment de rêverie profond, habité par les éléments naturels, l’amour présent dans l’amitié et l’essence vitale de l’introspection.
«Eclipse (Ashley) est une chanson d’amour adressée à ma meilleure amie Ashley Obscura», explique la chanteuse Raphaelle Standell-Preston. «Durant le trajet en voiture pour aller voir l’éclipse totale du soleil, nous nous inquiétions de ne pas avoir de lunettes pour regarder le soleil, vous savez, ces drôles de trucs qui donnent l’impression de s’apprêter à regarder un film en 3D. Au cours de la conversation, Ashley a dit : “Nous devrions profiter de cette occasion pour penser à ce qui nous éclipse dans nos vies”. BAM. RECADRAGE. Nous avons tous assimilé ce sentiment alors que nous étions assis sur le bord de la carrière et que la lune venait embrasser le soleil. Nous étions assis en silence, entourés par les hautes herbes, les fleurs sauvages, les pierres et l’eau reluisante, les yeux fermés, en réflexion. De retour au studio, la chanson est sortie d’un seul jet.»
La définition d’une éclipse est «l’obscurcissement total ou partiel d’un corps céleste par un autre». Avec une beauté toute naturelle, Braids a confectionné un baume pour combattre les ténèbres qui nous assaillent. Pour surmonter les peurs qui nous habitent, les planètes éclipsent nos corps planétaires, les comportements qui nous emprisonnent, l’anxiété qui nous paralyse, les peines d’amour qui nous pulvérisent. Ce baume est le parfait antidote pour une telle noirceur et un tel chaos; c’est l’espoir, le plaisir, et surtout, toujours, l’amour.
Braids est composé de Standell-Preston, Austin Tufts et Taylor Smith. Formé en 2007 en Alberta, le groupe a consolidé une réputation vieille d’une décennie en tant que musiciens ingénieux, s’imposant comme l’un des groupes art rock les plus acclamés au Canada. Deux de leurs albums se sont retrouvés sur la courte liste du Prix de musique Polaris et ils ont remporté un prix Juno en 2016 dans la catégorie Album alternatif de l’année. Avec la voix de Standell-Preston comme pilier de leur son, Braids tisse des éléments organiques et électroniques ensemble au sein d’un paysage lyrique qui est intimiste, explosif et émotionnellement immersif. Les albums du groupe ont reçu des éloges de Pitchfork, NPR Music, New York Times, T Magazine, NME, et The Guardian, parmi de nombreux autres. La formation a assuré la première partie ou effectué des tournées avec des artistes tels que Toro Y Moi, The Antlers, Wye Oak, Purity Ring, et Friendly Fires, en plus de participer à une foule de festivals à travers le monde, dont Glastonbury, Primavera, Osheaga, Hopscotch, et SXSW.
Le groupe art rock indie montréalais Braids annonce la sortie de son nouvel album Shadow Offering. Réalisé par Chris Walla de Death Cab For Cutie, ce nouvel album présente le groupe sous un angle beaucoup plus intimiste. Le trio démontre - à travers neuf chansons - une confiance nouvelle, leur permettant d’accéder à un niveau de sophistication et de collaboration plus élevé. Aujourd’hui, le groupe partage le premier extrait «Young Buck» ainsi que son vidéoclip : une ode effervescente à l’amour impossible dégageant un réel magnétisme.
«Nous avons écrit cette chanson pour capturer l’anticipation nerveuse qui caractérise le désir, le délicat jeu de la séduction, les hauts et les bas de l’obsession, et l’humour qui traverse le tout», explique la chanteuse Raphaelle Standell-Preston. «Vouloir posséder quelqu’un, faire en sorte qu’il te désire, qu’il tombe amoureux de toi, tout ça pour se rendre compte que le désir et l’amour sont deux choses très différentes.»
L’album raconte la souffrance, le chagrin amoureux et la colère, mais il emplit également le cœur d’espoir. «Il y a davantage d’espoir sur ce disque que dans quoi que ce soit d’autre que j’ai écrit. Je crois que les chansons sont plus humaines, plus concrètes, plus sincères», confie Standell-Preston.
Braids a offert un avant-goût du nouvel album avec la sortie d’«Eclipse (Ashley)» , une chanson dédicacée à la meilleure amie de Standell-Preston qui plonge profondément dans un sentiment de rêverie pour la nature, l’amour qu’on trouve dans l’amitié, et l’essence vitale de la réflexion personnelle. Elle a été chaleureusement accueillie par Pitchfork, Stereogum, Paste, et The New York Times qui a déclaré que «Raphaelle Standell-Preston chante avec sincérité et franchise.»
Vaste et voluptueux, Shadow Offering nous guide à travers une fresque sonore et narrative. Avec une honnêteté déchirante et beaucoup de précision, le groupe nous fait traverser un monde nuancé et complexe, constitué de belles contradictions. Bien que l’album se concentre sur l’inhabilité des gens à aimer et être aimés, il cherche également à restaurer une justice et à atteindre une union bienheureuse. Son arc narratif traverse les ténèbres vers la lumière et apprend à danser en suivant le rythme étourdissant du cœur. Les chansons bouillonnent, perdurent, se dissolvent, s’étendent, se rétractent.
Braids partage un nouveau vidéoclip pour la pièce intitulée «Snow Angel», une puissante chanson qui inclut la performance la plus viscérale à ce jour de la chanteuse Raphaelle Standell-Preston, qui plonge passionnément dans la colère, les frustrations et les angoisses reliées à ses mondes internes et externes.
Braids élabore sur la chanson : «Snow Angel a été écrite immédiatement après l’élection américaine de 2016, alors que notre conscience collective retenait son souffle. C’est un peu comme une page de journal intime - un aperçu de l’esprit aux prises avec le déferlement incessant de contenu et de destruction de notre époque, à la fois dans les autres continents et près de chez nous. *Ce* moment-ci, alors que notre monde est en pleine pandémie, est certes un nouveau contexte. Mais je ne peux pas m’empêcher de trouver que la chanson touche à des sentiments que nombre d’entre nous ressentent : l’incertitude, l’angoisse et un besoin désespéré de trouver un sens à tout ça.
Pour moi, ça a été profondément thérapeutique d’écrire et chanter cette chanson. Dire certaines choses tout haut peut nous aider à nous sentir moins seuls, à valider nos peurs naturelles à propos de l’avenir de notre monde, et à mettre en lumière certaines des questions difficiles que nous sommes nombreux à nous poser. Je crois que l’art peut changer notre relation avec la peur. Nous espérons que cette chanson pourra vous offrir un moment de catharsis et de soulagement, de la même façon que l’écrire et la jouer l’a fait pour nous.»
Le vidéoclip était en primeur via The FADER : «Le réalisateur Chris Walla (Death Cab For Cutie) laisse le groupe respirer à travers cette pièce épique, permettant à l’énergie de fluctuer alors que Raphaelle Standell-Preston alterne entre le chant et le "spoken-word". Le tout mène à un dernier tiers effréné où le chaos et la confusion sont tangibles.»
«L’album avec ses textures électroniques luxuriantes, ses mélodies délicates au piano et ses rythmes entraînants - a une grande portée cinématographique, offrant à la fois l’Armageddon et le salut. 8/10» - Uncut
Le trio indie montréalais Braids sort son nouvel album Shadow Offering. Réalisé par Chris Walla (Death Cab For Cutie), le groupe présente son album le plus personnel, démontrant une nouvelle confiance à travers des chansons qui atteignent un niveau supérieur d’inspiration artistique et de collaboration. Aujourd’hui, les musiciens partagent leur nouvel extrait, «Just Let Me», une chanson qui explore les facteurs de répulsion et d’attraction au sein d’une relation, les récits qui se créent entre des partenaires, et les inévitables difficultés engendrées par l’amour. Le vidéoclip est la première réalisation de la chanteuse Raphaelle Standell-Preston, qui a collaboré avec Derek Branscombe.
«La chanson est née d’un désir d’atteindre son partenaire, de transcender ces sentiments de complaisance, de stagnation, de querelles inutiles; quand tu as l’impression que ton partenaire, qui est assis de l’autre côté de la table, est plus distant que s’il n’était pas là du tout », explique le groupe. « C’est une soif de comprendre comment un amour qui a déjà été présent de façon aussi claire peut se dissiper. La chanson pose la question universelle à laquelle tant de relations sont confrontées en cours de route : où est passé notre amour?»
Raphaelle poursuit : «Je suis reconnaissante d’avoir été en mesure d’explorer cette question avec deux incroyables danseurs et amis, Stephen John Quinlan et Justin De Luna, ainsi que la chorégraphe Axelle Munezero. Ça a été une expérience émotionnelle, mais libératrice — beaucoup de sueur, de larmes et de rires ont alimenté le processus de création. Je dois dire que c’est une des choses à laquelle je suis la plus fière d’avoir participé.»
Braids lance le vidéoclip officiel de la pièce d’ouverture, «Here 4 U». Les musiciens partagent l’inspiration de la chanson : «"Here 4 U" est une vieille chanson pour nous. Le démo original date d’il y a quatre ou cinq ans. La pièce a été écrite alors qu’Austin et moi passions quelques mois d’hiver à Los Angeles. C’est une des premières chansons que nous avons écrites pour "Shadow Offering", mais une des dernières que nous avons finies. Nous l’avons presque écartée, mais en tentant de trouver l’identité de l’album lors des semaines finales de mix, cette chanson s’est imposée. D’une certaine façon, elle incarne le processus de création du disque : des éclats d’excitation et d’explorations, des moments de doute, de longues journées, de longs mois, et la jouissive découverte de notre voix pour cet album.
"Here 4 U" est une chanson à propos de l’amour, d’une relation passagère, de ses conséquences, et du désir d’être là pour quelqu’un sous un nouveau jour. “La peur de l’amour, la peur de vraiment le donner, et ce que ça prend pour le protéger.” Ce sont les pensées étourdissantes alors que l’amour s’effrite, et qu’on cherche des piliers auxquels s’agripper à travers le tout.»
L’album présente le groupe à son plus personnel, démontrant une nouvelle confiance à travers des chansons qui atteignent un plus haut niveau de sophistication et de collaboration. Vaste et voluptueux, Shadow Offering nous guide à travers une fresque sonore et narrative. Avec une honnêteté déchirante et beaucoup de précision, le groupe nous fait traverser un monde nuancé et complexe, constitué de belles contradictions.
Bien que l’album se concentre sur l’inhabilité des gens à aimer et être aimés, il cherche également à restaurer une justice et à atteindre une union bienheureuse. Son arc narratif traverse les ténèbres vers la lumière et apprend à danser en suivant le rythme étourdissant du cœur. Les chansons bouillonnent, perdurent, se dissolvent, s’étendent, se rétractent.
Le groupe Braids est heureux d’entamer 2021 en partageant un tout nouveau remix de la pièce «Young Buck» par le réputé producteur new-yorkais DJ Python. L'extrait phare du plus récent album Shadow Offering a été encensé par les fans et les médias lors de sa sortie il y a un an. La version de la pièce imaginée par DJ Python est hypnotique, vibrante et enivrante. Les modulations électroniques de la voix de Raphaelle projettent l’auditeur dans une nouvelle dimension hors de sa zone de confort, où Braids domine soudainement la piste de danse. Avec la pénible pandémie qui dure depuis un an, le moment est venu de recommencer à danser et à nous exprimer corporellement.
«Lorsque j’ai reçu le remix par DJ Python de notre pièce "Young Buck", être sur une piste de danse m’a soudainement cruellement manqué», explique Braids. «J’ai arrêté ma voiture dans un stationnement vide, puis j’ai monté le volume au maximum. Seule entre les barrières en béton, près d’un centre d’achats désormais abandonné, je me suis rappelée des corps frôlant des corps, d’une nuit qu’on ne voudrait jamais voir finir, de la sueur, de l’extase. Pendant un instant, j’ai été transportée à l’extérieur de ma nouvelle réalité inconfortable — distancée, vivant durant une pandémie — jusque dans les souvenirs défilant derrière mes yeux fermés de la vie d’avant, qui sera éventuellement vécue de nouveau. Cette pièce est le carburant dont nous avons besoin pour continuer, l’énergie nécessaire pour garder espoir. Quand je ferme les yeux et que je danse dans mon salon en l’écoutant, je suis dans un club et le club est en moi.»
Python est un réputé DJ de Queens, New York, qui a été élevé à Miami au sein d’une famille d’origine sud-américaine. Son plus récent album Mas Amable, paru au printemps 2020, a reçu des critiques dithyrambiques. «Pour moi, la musique est une série d’ambiances», explique Python. «Lorsque je m’assois pour faire de la musique, je ressens quelque chose, puis j’essaie simplement de le traduire en sons. C’est comme une conversation avec le soi. J’aime les sons qui sont un peu plus feutrés, ou du moins qui ne te disent pas agressivement quoi penser ou ressentir exactement.» (Pitchfork).
Le dernier album de Braids, Shadow Offering, co-réalisé par Chris Walla, est disponible via Secret City Records. Vaste et voluptueux, Shadow Offering nous guide à travers une fresque sonore et narrative. Avec une honnêteté déchirante et beaucoup de précision, le groupe nous fait traverser un monde nuancé et complexe, constitué de belles contradictions. Braids est actuellement en studio pour créer du nouveau matériel.
Peu après la parution du remix de «Young Buck» par DJ Python, qui a été couverte par des médias tels que Pitchfork et BBC 6Music, entre autres, Braids est excité de dévoiler deux toutes nouvelles chansons intitulées «Slayer Moon» et «2020». Enregistrées durant les sessions de leur plus récent album, Shadow Offering, ces nouvelles pièces ont été présentées en primeur par les musiciens dans le cadre de leur concert WWWorld Premiere sur leur chaîne YouTube. Regardez-le ici.
Le groupe partage l’inspiration des chansons : «"Slayer Moon" est inspirée par un étui de téléphone à l’effigie de Sailor Moon que j’ai acheté à Tokyo à trois heures du matin, alors qu’on était en tournée au Japon. J’étais obsédée par Sailor Moon pendant ma jeunesse, particulièrement par le pouvoir de se transformer magiquement d’une fille normale à une puissante et fantastique Sailor Scout, prête à affronter les forces maléfiques du monde.»
«"2020" a été composée en 2017, après une longue période de solitude — dans le sens abstrait du terme — alors que je recherchais les contacts physiques éphémères. J’étais avec des amis, mais mon cœur était seul et désireux de trouver de la compagnie, tandis que mon corps était confus face aux nouvelles rencontres superficielles et non familières. Je méditais beaucoup à cette époque, “tracing a line through the centre of my body” [traçant une ligne à travers le centre de mon corps] — un processus d’observation interne vers lequel je me tourne quand je prends le temps de m’asseoir. J’ai donné le titre “2020” à la chanson en 2020. En revisitant les paroles du point de vue de notre réalité actuelle, je me sentais autant connectée à la chanson que quand je l’ai écrite. Il s’avère que je me pose des questions similaires durant cette pandémie, sans mes amis, ma famille ou mes structures habituelles.»
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