Dans nos Laurentidess logoÉdition du 10 septembre 2025 / 668e édition
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Mise à jour: Il y a 3 jours
Kaïn présente La cour des grands

Une page de la scène musicale québécoise se tourne. Kaïn, l’infatigable, le rassembleur, le toujours festif, mais pas toujours sage, offre un ultime projet, un album en forme d’hommage à ses idoles québécoises : La cour des grands. Disponible en formats numérique sur étiquette Spectra Musique, ce neuvième disque de Kaïn salue d’immenses auteurs-compositeurs-interprètes québécois, ceux qui ont influencé la bande de Steve Veilleux au fil de ses vingt-cinq ans de carrière.

«La cour des grands, c’est celle des artistes qui nous ont inspirés, qui ont teinté notre plume et que nous admirons. De Plume à Pag, de Ferland à Séguin, c’est avec beaucoup de plaisir et d’humilité que nous leur rendons hommage, avec notre couleur, nos émotions.» — Kaïn

Après plus de deux décennies à écrire son histoire et à faire lever les foules, le groupe entame un ultime chapitre avec La cour des grands. À travers dix titres revus avec bonheur, cœur et authenticité, les trois complices — l’auteur, compositeur, chanteur et guitariste Steve Veilleux, le bassiste Éric Maheu et le multiinstrumentiste John-Anthony Gagnon-Robinette — colorent le paysage musical québécois d’une palette riche en émotions et en souvenirs. Puisant dans ses racines et ses amours musicaux, Kaïn se paie la traite en jetant une nouvelle lumière sur des morceaux qui vibrent encore dans le cœur des Québécois et qui composent cet album réalisé avec Davy Gallant. «Davy, c’est un partenaire des premières heures, de nos premières folies. Il apporte au disque de magnifiques textures, un côté très festif. On est retourné dans “notre cour” pour retrouver ce partenaire précieux qui l’a été tout au long de ces vingt-cinq ans!», souligne Steve Veilleux.

Kaïn, c’est toujours une histoire d’amour, un party de chums, un roadtrip sur un coup de tête… et maintenant, une déclaration d’amour aux géants qui ont inspiré le groupe. Coup d’œil sur ces chansons qui ont forgé la passion de ses membres, dix hymnes intemporels portés par des légendes…

Envoye à maison (Jean-Pierre Ferland, Bob Cohen et Alain Leblanc)

Jean-Pierre Ferland, c’est le premier punk qu’on a eu au Québec! C’est le premier qui parlait de cœur brisé, de femmes, de façon très audacieuse. Ç’a fait vraiment du bien dans le portrait musical québécois. Très jeune, je me suis identifié à lui, à sa plume.

Sur ma peau (Paul Piché, Michel Hinton)

C’est une chanson que je chante depuis longtemps et que j’ai eu le bonheur d’interpréter avec Paul sur scène lors d’une Fête nationale. Un moment phare dans ma carrière. Revenir avec une autre version, c’était lui rendre hommage, immortaliser ce beau souvenir.

L’usine (Richard Séguin)

Quel grand texte, comme seul Richard Séguin peut en écrire! La grosse compagnie qui ferme ses portes, sans crier gare… L’usine, ce n’est pas une plainte, c’est un constat. Cette chanson me rappelle la plume de Gérald Godin, pour qui j’ai eu aussi un gros crush dans ma carrière.

Jolie Louise (Daniel Lanois)

On est tous des fans de Daniel Lanois dans le groupe. Je l’ai vu en spectacle d’innombrables fois. C’est mon guitariste préféré, tous styles confondus, et il a été un mentor côté réalisation. Un grand, grand artiste, une influence première sur plusieurs albums de Kaïn.

Le diable est aux vaches (Stephen Faulkner, Jean-Pierre Ferland)

Faulkner est un gars qui a inspiré beaucoup d’artistes et dont on ne parle pas assez. Je reviens toujours à écouter sa musique quand je tombe en écriture. Avec Le diable est aux vaches, on s’est payé une traite rockabilly, rock’n’roll éclaté, qu’on a vraiment hâte d’offrir en spectacle.

Les anges dansent (Gaston Mandeville)

Je suis originaire de Drummondville et j’y vis encore. J’ai grandi avec la musique de Gaston Mandeville qui vient de mon coin. L’album Huit, sur lequel cette chanson figure, est incontournable. Il fallait absolument en proposer une de Mandeville à notre monde, ne serait-ce que pour le faire redécouvrir.

Assis ent’ deux chaises (Plume Latraverse)

Les premiers festivals majeurs qu’on a faits, c’était en première partie de Plume, un gars qui nous a marqués, d’une gentillesse et d’un humour incroyables. C’est un souvenir gravé à jamais dans le disque dur de Kaïn. Voilà une grande chanson, comme plein d’autres de ce grand poète. On a adoré réarranger cette pièce dans une version planante, que Plume a d’ailleurs entendue et bien aimée!

What the Hell I've Got (Michel Pagliaro, Allen Workman)

Ça évoque notre influence rock’n’roll abrasif, une facette importante de Kaïn qu’on retrouve beaucoup en spectacle. On trouvait que cette superbe chanson de Pag desservait à merveille cette volonté de montrer notre côté plus givré, plus rock’n’roll!

Jean Johnny Jean (Gildas Azrel)

Ici, c’est le côté cajun! Ce n’est pas un secret, je produis un festival de musique trad-cajun et j’adore ce style. Sa familiarité, ses couleurs, sa chaleur… Les arrangements qu’on a donnés à cette chanson que Rock Voisine a popularisée ici déploient beaucoup de percussions, de violons, de guitares. Une fête!

Boomtown Café (Richard Desjardins)

Richard Desjardins, c’est l’idole absolue. Quand on me demande quelle chanson j’aurais voulu écrire, je réponds une de Desjardins, peu importe laquelle! Boomtown Café, je l’ai chantée dans les bars, dès que j’ai su gratter deux, trois accords de guitare. C’était une évidence qu’elle se retrouve sur cet ultime album de Kaïn.

La cour des grands : Vingt-cinq ans de Kaïn/une tournée d’adieu plus festive que jamais!

«C’était important pour nous de choisir les mots de la fin, de décider quand et comment on allait tirer notre révérence. Évidemment, on a envie que ça soit une véritable fête… On termine donc cette formidable aventure alors que le projet Kaïn est bien vivant et que les salles sont pleines!» — Kaïn

Le cœur bourré de gratitude et la tête remplie de souvenirs heureux, Kaïn lancera sa tournée d’adieu La cour des grands : Vingt-cinq ans de Kaïn, le 11 octobre 2025, lors de la prochaine édition du Festival Trad-Cajun de Drummondville, événement cofondé par Steve Veilleux. Promesse d’un incontournable party, porté par cette énergie débordante et un bonheur toujours sincère, le spectacle La cour des grands : Vingt-cinq ans de Kaïn, prendra ensuite la route aux quatre coins du Québec. Voici les premières dates annoncées, dont celles des deux lancements-spectacles les 17 et 18 octobre 2025, respectivement au Club Soda à Montréal et à l’Impérial Bell à Québec

«Kaïn fut d’abord un party de garage entre chums. La sincérité de la passion ainsi que la naïveté de notre jeune vingtaine auront forgé notre couleur, notre identité. Avec les années, nous avons laissé nos chansons parler plus fort que nous. Merci pour la belle ride, c’est la tête haute et le cœur full au bouchon que nous reprendrons la route une dernière fois, le temps d’un party en règle, dans la cour des grands.» — Kaïn

Un premier extrait d'un album double

Kaïn propose le premier extrait Yé midi kek part, en marge de la sortie du double album Je viens d’ici, qui est offert aux fans afin de marquer le vingtième anniversaire de la formation musicale. Yé midi kek part séduit dès les premières mesures et fait rayonner une fois de plus cette identité musicale propre à Kaïn, formation légendaire et incontournable.

"Yé midi kek part, c'est l'hymne de l'ouvrier, celui qui travaille sa vie pour les poches d'un autre. Qui, lorsque la semaine est finie, décroche et s'en ouvre une froide avec ses chums. Quand la job est faite, l'horloge ne dicte plus rien. Il fait soif et c'est la tête haute qu'il en profitera, quarante heures plus tard." - Steve Veilleux

Ce double disque paraît sous étiquette Musicor. Il est forgé d'un premier disque, de dix nouvelles chansons originales et d'un second, proposant dix grands succès du groupe, revisités avec la participation d'artistes invités : Renée Martel, Laurence Jalbert, 2Frères, Paul Daraîche, La Chicane, Stephen Faulkner, les frères Éloi et Jonathan Painchaud, Yves Lambert et Matt Lang.

Pour ce disque anniversaire, ces invités ont teinté à leur façon ces chansons déjà dans toutes les mémoires, en complicité avec les membres du groupe (Steve Veilleux, Éric Maheu et John-Anthony Gagnon-Robinette). Un exercice qui a une fois de plus confirmé, la diversité et la richesse du répertoire de la formation musicale.

Avec plus de trois cent cinquante mille albums vendus depuis la sortie de Pop Culture en 2004, Kaïn enchaîne les succès à un rythme effréné. De Parle-moi d'toi à Comme dans le temps et Comme un bum, en passant par La nuit gronde et Embarque ma belle, le groupe n'a jamais cessé de se bonifier. Leurs nouvelles chansons originales en font d'ailleurs foi. Le groupe a toujours conservé cette force d'émotions propre aux grands professionnels de la chanson, carburant à la passion et l'authenticité.

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