«Elle n’a besoin que de deux accords pour nous envoûter avec Coupable, nous donne des flashs de son précédent album avec cette Libre boostée par d’ambitieuses orchestrations de claviers, nous tire les larmes avec la coulante Le goût des mangues, prend du tonus rock sur Décembre, revisite l’électro américaine des années 1980 sur Deux jours et deux nuits. On vous laissera découvrir le reste de cet exceptionnel album.» - Le Devoir (Québec)
«Abracadabra joue les ardoises magiques et convoque une palette sonore tout aussi luxuriante (que son dernier opus), cette fois directement lié au vivant» fff - Télérama (France)
«Avec Abracadabra, son petit dernier, elle sort un lapin de son chapeau et arrive à se réinventer tout en ne ressemblant qu’à elle-même. […] Chose certaine, l’incroyable créativité de Klô Pelgag semble jaillir d’une source intarissable.» - Elle Québec
«Pelgag continue de livrer des pièces qui sont fraîches, qui gardent à la fois certains éléments qui nous charment de sa manière d’approcher l’écriture tout en s’assurant de ne pas être là où on pourrait l’attendre. 9/10» - Le Canal Auditif (Québec)
«La recordwoman québécoise des prix obtenus dans toute la francophonie [...] confirme ici la grande musicalité de son univers magique aux arrangements serpentins qui jamais ne nous perdent en cours de route» ★★★★ - Le Soir (France)
«La plume toujours aussi aiguisée portée par ces fameuses mélodies perchées et cette voix parfaitement maîtrisée. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, elle s’est occupée seule de la réalisation. Pari gagné: musicalement, l’expérimentation s’accorde magistralement aux recettes qui font son succès depuis presque quinze ans. Magicienne de nos vies, Klô Pelgag n’a pas fini de nous surprendre.» – Francofans (France)
«Avec trois LP impeccablement réalisés (dont L'Étoile thoracique en 2016), il semble que Pelgag ne puisse tout simplement pas se tromper en ce moment, peu importe l'humeur, le genre ou le style qu'elle explore.» - 8/10 - Exclaim! (Canada)
«Avec Abracadabra, Pelgag semble avoir un orchestre entier à ses doigts — et ce n'est que le début de la magie qu'elle manie.» – CBC Music (Canada)
«[…] la formule magique de Klô Pelgag éblouit de bout en bout. Ici, pas de demi-mesure. Les émotions sont vivifiantes, les chansons intenses. De la pluie de cordes de Sans visage au rock caillouteux de Décembre, en passant par l’éblouissante ballade de fin du monde de Les puits de lumières.» ★★★★ – Focus Vif (Belgique)
«Nappes de synthé et orchestrations léchées font alterner les ambiances, du pétillant Libre au plus sombre Le goût des mangues.» ★★★ - l'Avenir (Belgique)
«Abracadabra, un véritable triomphe créatif pour cette musicienne toujours en exploration.» - Bandcamp (USA)
«Avec une atmosphère qui embrasse une certaine ambiguïté, le son oscille entre l'étrange et l'intime, tout en conservant la richesse caractéristique de l'album. Des tonalités pop subtiles s'élèvent sur une base presque orchestrale, et la voix de Pelgag émerge avec une assurance émotive.» - Re. Le goût des mangues - Various Small Flames (R.U.)
Quelques jours avant de s'envoler vers Amsterdam pour jouer en première partie de Patrick Watson, l’autrice-compositrice-interprète Klô Pelgag dévoile «Sans visage», son ode à l'amour durable. La pièce figurera sur son album Abracadabra, qui sera disponible le 11 octobre 2024. Cette nouvelle offrande est accompagnée d’un «lyric vidéo» réalisé par Laurence BAZ Morais.
Tu as le trèfle et moi la chance
Il me semble
Qu’on partage le même silence
Sans comprendre
Que le temps n’est pas ce qui nous change
Qu’aucun piège n’a réussi à nous prendre
L’artiste reprendra la route dans les prochaines semaines pour aller faire une quinzaine de concerts au Québec, à Paris et à Bruxelles. Accompagnée de cinq musiciens, Klô Pelgag invite le public à la rejoindre dans cette constante chasse au fun. Dans cette urgence de créer une musique qui transperce aussi férocement que nos émotions. «Après tout, peut-être que la solution se cache dans le tréfonds d'un spectacle, dans cette impression rarissime de partager quelque chose qui nous amène à reconnaître la magie naturelle des choses, Abracadabra».
Klô Pelgag aborde la thématique du nouvel opus Abracadabra dans une courte bande-annonce. Visionnez-la ICI. «Abracadabra comme une quête d'absolu, comme un désir de croire encore à quelque chose. Pour tous les nœuds qu'on doit faire disparaître pour apparaître tel qu'on est véritablement, sans peur et sans gêne», partage l’autrice-compositrice-interprète.
Chaque nouvel album de Klô Pelgag réitère la place unique qu'elle occupe dans le paysage culturel francophone. «Abracadabra» n'y fait pas exception. Dès les premiers instants de musique, on constate que les contrastes qui ont toujours fait partie de l'œuvre se sont raffinés. Que les images poétiques puissantes et évocatrices se sont précisées. Entre fragilité et complexité, les envolées mélodiques se fragmentent pour réapparaître transfigurées. Les pièces font place à toute l'élégance de la voix de Klô Pelgag et témoignent d'une véritable recherche exploratoire par les diverses façons dont elle en fait usage. La magie s'exerce dans cette capacité à surprendre et dans ce refus apparent de stagnation créative.
Cette fois, œuvrant seule à titre de réalisatrice, Klô Pelgag s'est entourée de son château fort des dernières années : Étienne Dupré à la basse, François Zaïdan à la guitare, Pete Pételle à la batterie, Virginie Reid aux claviers et Pierre Girard au mixage sonore.
L’autrice-compositrice-interprète Klô Pelgag dévoile un deuxième extrait saisissant intitulé «Deux jours et deux nuits», faisant écho aux tubes des années quatre-vingts. Destiné au plancher de danse, la pièce s’invitera dans vos soirées d’été effervescentes et caniculaires. L’album Abracadabra sera disponible le 11 octobre 2024 en format vinyle coloré, CD et numérique via Secret City Records.
Klô Pelgag précise l’inspiration derrière cette nouvelle offrande, qui s’accorde parfaitement avec la frénésie estivale.
Danser pour fuir ou pour oublier
danser pour soi-même ou pour les autres
la nuit, à la lueur d'un phare
Klô Pelgag dévoile «Libre», le premier extrait de son album Abracadabra, à paraître le 11 octobre 2024. Klô Pelgag invite à la réflexion sur la liberté, sa signification et comment y parvenir. «De quoi parle-t-on lorsqu'il est question de liberté? Même les plus beaux sentiments, même les saisons peuvent arriver à nous enfermer. Vivre pleinement, c'est peut-être choisir de se défier constamment soi-même. C'est dans cette quête partagée, dans cette bienveillance entre le/la protagoniste et son ami.e que réside le remède, l’impression d'être compris.e.», exprime-t-elle. «Les synthétiseurs en ascension constante traduisent leur course vers un même désir de libération. Entre danse et lévitation, entre mantra et affirmation.», conclut Pelgag. Le vidéoclip qui accompagne la pièce est réalisé par son acolyte de longue date Laurence BAZ Morais, et dévoile une série de prises qui mettent en image ces questionnements. Il explique son processus créatif : «À travers des métaphores visuelles, le clip explore comment nous dissimulons nos émotions brutes derrière des façades trompeuses. Le but est de mettre en lumière la bataille intérieure, la tension entre l'apparence soigneusement construite et la réalité chaotique.»
L’artiste originaire du Bas-Saint-Laurent (QC) annonce un retour sur la route au Québec, à Paris et Bruxelles, avec quinze dates à l’agenda. Accompagnée de cinq musiciens, Klô Pelgag nous invite à la rejoindre dans cette constante chasse au fun. Dans cette urgence de créer une musique qui transperce aussi férocement que nos émotions. Après tout, peut-être que la solution se cache dans le tréfonds d'un spectacle, dans cette impression rarissime de partager quelque chose qui nous amène à reconnaître la magie naturelle des choses, Abracadabra.
Klô Pelgag aborde la thématique du nouvel opus Abracadabra dans une courte bande-annonce ci-dessous. «Abracadabra comme une quête d'absolu, comme un désir de croire encore à quelque chose. Pour tous les nœuds qu'on doit faire disparaître pour apparaître tel qu'on est véritablement, sans peur et sans gêne», partage l’autrice-compositrice-interprète.
Chaque nouvel album de Klô Pelgag réitère la place unique qu'elle occupe dans le paysage culturel francophone. «Abracadabra» n'y fait pas exception. Dès les premiers instants de musique, on constate que les contrastes qui ont toujours fait partie de l'œuvre se sont raffinés. Que les images poétiques puissantes et évocatrices se sont précisées. Entre fragilité et complexité, les envolées mélodiques se fragmentent pour réapparaître transfigurées. Les pièces font place à toute l'élégance de la voix de Klô Pelgag et témoignent d'une véritable recherche exploratoire par les diverses façons dont elle en fait usage. La magie s'exerce dans cette capacité à surprendre et dans ce refus apparent de stagnation créative.
Cette fois, œuvrant seule à titre de réalisatrice, Klô Pelgag s'est entourée de son château fort des dernières années : Étienne Dupré à la basse, François Zaïdan à la guitare, Pete Pételle à la batterie, Virginie Reid aux claviers et Pierre Girard au mixage sonore.
C'est avec fébrilité que Klô Pelgag annonce un tout nouvel album intitulé «Abracadabra» à paraitre le 11 octobre 2024. Donnant suite à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs - encensé par la critique et récipiendaire de treize Félix aux Galas de l’ADISQ - «Abracadabra» est le soliloque d’une simple formule qui pourrait adoucir le monde. Klô Pelgag s'amuse et se questionne entre certitudes et angoisses; dans un puissant manifeste en quête de sens. Un album qui réaffirme ses phénoménales capacités comme compositrice, arrangeuse, réalisatrice et instrumentiste et qui fait d'elle l'une des forces créatrices d’exception de sa génération. L’album est disponible dès maintenant en précommande en format CD, vinyle et numérique.
Klô Pelgag aborde la thématique du nouvel opus dans cette courte genèse.
«Abracadabra comme une quête d'absolu, comme un désir de croire encore à quelque chose. Pour tous les nœuds qu'on doit faire disparaître pour apparaître tel qu'on est véritablement, sans peur et sans gêne», partage l’autrice-compositrice-interprète.
«Une formule qu'on aimerait voir tout régler, tout résoudre. Un mot qu'on se répète en fixant la fenêtre. À force de le répéter, finira-t-il par ouvrir une porte à l'intérieur de soi? Abracadabra, un mot ridicule, mais pourtant beau qui nous épargnerait les efforts que ça prend pour aider notre prochain ou pour s'aider soi-même. Abracadabra, un mot qui m'appelle à le déconstruire et auquel je voudrais offrir un autre sens. Abracadabra comme cette pilule magique que me prescrit mon médecin pour dormir, comme mon téléphone qui m'empêche de penser quand mon esprit part en couille, comme l'alcool qui me console et me redonne cette joie qui me quitte trop souvent.
Et dans cette quête d'absolu et de sens, dans cette constante chasse au fun se retrouve le désir de créer quelque chose que je ne connais pas, mais qui me ressemble pourtant. Une musique qui me transperce aussi férocement que mes émotions, un sentiment de bout de falaise et de chute infinie qui créent l'urgence d'écrire. Et de toutes les manières et pour toujours probablement, je tenterai d'attraper cette chose intangible et innommable, chose à ressentir momentanément et qui me donne parfois l'absurde envie de le dire: ça y est, abracadabra.» - Klô Pelgag
Chaque nouvel album de Klô Pelgag réitère la place unique qu'elle occupe dans le paysage culturel francophone. «Abracadabra» n'y fait pas exception. Dès les premiers instants de musique, on constate que les contrastes qui ont toujours fait partie de l'œuvre se sont raffinés. Que les images poétiques puissantes et évocatrices se sont précisées. Entre fragilité et complexité, les envolées mélodiques se fragmentent pour réapparaître transfigurées. Les pièces font place à toute l'élégance de la voix de Klô Pelgag et témoignent d'une véritable recherche exploratoire par les diverses façons dont elle en fait usage. La magie s'exerce dans cette capacité à surprendre et dans ce refus apparent de stagnation créative.
Cette fois, œuvrant seule à titre de réalisatrice, Klô Pelgag s'est entourée de son château fort des dernières années : Étienne Dupré à la basse, François Zaïdan à la guitare, Pete Pételle à la batterie, Virginie Reid aux claviers et Pierre Girard au mixage sonore.
Klô Pelgag partage une reprise du grand classique de Noël «Le sentier de neige», disponible sur toutes les plateformes digitales dès maintenant. Chanson popularisée par Les Classels en 1964, elle a été écrite par Lucien Brien, Hal Stanley et Ben Kaye. Une offrande délicate et intimiste, la pièce, interprétée au piano et chantée par Klô Pelgag, traduit une émotion attendrissante qui trahit la nostalgie d’une ancienne époque. L’autrice-compositrice-interprète repartage également une vidéo performance de la chanson, vidéo qu’elle avait mis en ligne le 24 décembre dernier.
C’est avec le plaisir de collaborer entre ami.es, un sentiment de liberté créatrice et un désir de spontanéité que Klô Pelgag, Joseph Mihalcean et Samuel Gougoux dévoilent «Sieste sur l’oreille droite», un EP de quatre chansons disponibles dès maintenant sur toutes les plateformes digitales.
Le projet, à l’opposé d’une réflexion mûrement réfléchie, est le résultat d’un premier jet issu d’un processus de composition à distance. Aucun travail d’ajustement aux compositions n’a eu lieu. Les trois artistes se sont envoyé des pièces à distance, chacun ajoutant ce qu’il souhaitait, et le tout fut envoyé au mix, tel quel.
Le trio dévoile également une vidéo pour la pièce «Dans ma voiture». «Quatre personnes à bord d'un voilier captent des souvenirs du Château Frontenac avec une caméra mini-dv. Un sea trip fluviale impromptu mais sécuritaire lors duquel il est possible de faire la rencontre d'une femme qui parle à l'envers (malheureusement coupée au montage). De retour sur la terre ferme, les images récoltées furent offertes à Guillaume Vallée comme cadeau de fête en retard. Le tout passa une heure dans sa sécheuse.» - Klô Pelgag, Joseph Mihalcean, Samuel Gougoux
À propos de Joseph Mihalcean
Compositeur, arrangeur, guitariste et réalisateur, Joseph Mihalcean affirme sa présence sur la scène musicale depuis 1997. Il fait sa marque en travaillant de près avec de nombreux artistes québécois de renom tels que Ariane Moffatt, Stéphanie Lapointe, Safia Nolin, Beyries, Pierre Lapointe, Daniel Bélanger et Marie-Pierre Arthur. Il a fait paraître son premier album homonyme en 2021 et un deuxième suivra sous peu.
À propos de Samuel Gougoux
Samuel Gougoux est un batteur et compositeur basé à Montréal. Son travail se définit par l’approche expérimentale qu’il adopte dans son rapport au jeu et à l’enregistrement. Il est principalement reconnu pour son apport aux groupes Corridor, N Nao, Victime et Kee Avil.
Klô Pelgag, l’autrice-compositrice-interprète qui nous a toujours accoutumés à des vidéoclips colorés, percutants et avant-gardes, récidive une fois de plus avec sa nouvelle offrande pour la pièce «À l’ombre des cyprès». Le vidéoclip est une réalisation de Soleil Denault, une collaboration fertile qui leur a valu un Félix au dernier gala de l’ADISQ pour le vidéoclip de la chanson «Mélanine». «Le videoclip «À l’ombre des cyprès» présente la poursuite ultime entre Klô Pelgag malmenée par son monstrueux alter-ego» raconte Soleil.
«Cette fable contemporaine symbolise la reprise de pouvoir nécessaire face à l’adversité. En chacun de nous dort un monstrueux alter-ego, et c’est lorsqu’il se réveille qu’on se sent le plus à bout de souffle, poursuivi par ses pensées négatives. Dans ce vidéoclip, on met en lumière la quête de Klô vers l’affranchissement et la renaissance; on assiste à son ultime reprise de pouvoir. Cette fable contemporaine symbolise la reprise de pouvoir nécessaire face à l’adversité; là où il y a une mort il y aura toujours une renaissance.»
Deux ans après avoir été couronnée «Artiste féminine de l’année» au gala de l’ADISQ et après avoir récolté quatre Félix pour son dernier opus «L’étoile thoracique», Klô Pelgag nous revient avec un nouvel album salvateur intitulé «Notre-Dame-des-Sept-Douleurs». La pochette de l’album est un portrait exécuté par la peintre française Florence Obrecht.
Pour souligner l’annonce, Klô Pelgag partage aujourd’hui un court documentaire expliquant la genèse de ce nouveau disque, ainsi que l’inspiration principale derrière sa création : le village Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, ainsi que son double, imaginé par Klô enfant. Une réalisation de Baz, le documentaire a été tourné en décembre 2019.
Klô nous raconte : «Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, c’est un endroit qui existe géographiquement, mais c’est aussi un endroit qui existe dans ma tête. Lorsque j’étais enfant, nous croisions la pancarte du village lors de nos trajets entre Sainte-Anne-des-Monts et Rivière-Ouelle. À chaque fois que je l’apercevais, je détournais le regard en frissonnant d’horreur. Ce nom me terrifiait. J’imaginais un village mourant aux maisons suppliantes, aux rues désertes et aux chaises grinçantes berçant encore le souvenir des déserteurs.
Et voici qu’au lendemain de plusieurs années de surmenage, je me suis retrouvée exactement à cet endroit. Au centre de toutes mes angoisses, à ne plus savoir qui j’étais, à encaisser les coups et à me détester plus que quiconque. C’est un épais brouillard qui s’est installé à l’intérieur de ma tête, un ciel noir et opaque. J’habitais désormais cet îlot que j’avais moi-même construit, imaginé. J’étais couchée dans le noir sur le lit de l’arc-en-ciel.
Puis en août 2019, alors que je commençais à reprendre le dessus sur moi-même, je me suis décidée à aller visiter Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, le village. J’ai d’abord découvert une chose assez signifiante : c’est une île. J’ai pris le traversier et je suis arrivée dans un lieu idyllique. Un village aux chemins de terre ne comptant pas plus de trente-cinq personnes et dont l’âme n’a pas été pervertie ni dénaturée par l’humain. Un village sans épicerie, ni station-service. Un endroit magnifique. Avec des arbres et des fleurs, un phare, des maisons en bois colorées et du poisson dont la chair si pure démantelait ma définition de la couleur «rose».
Le village que je m’étais imaginé enfant, je l’ai traversé lentement et je souhaite ne jamais y retourner. Maintenant, j’irai dans le vrai Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, celui où je mange du poisson qui sent le fleuve et dont la couleur me mystifie.»
Klô Pelgag est une autrice-compositrice-interprète de renom qui partage avec le public son univers toujours éclaté et résolument intègre. Après un EP indépendant, elle présente son premier long jeu, L’alchimie des monstres, en 2013 et rafle plusieurs prix, notamment celui de la Révélation de l’année au Gala ADISQ en 2014, le Prix Barbara du ministère de la culture française, le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie Charles Cros, le Prix Miroir Célébration de la langue française au Festival d’été de Québec, ainsi que le Prix Rapsat-Lelièvre. Elle sillonne les quatre coins de la francophonie pour présenter les pièces de cet album et donne plus de deux cents concerts, du Québec à la Belgique, de la France à la Suisse. En 2016, son deuxième album, L’étoile thoracique, créé un véritable raz-de-marée au Québec. Elle remporte quatre Félix au gala de l’ADISQ 2017 incluant celui de l’Album alternatif de l’année, Album de l’année – choix de la critique, Auteure-compositrice de l’année, ainsi que Réalisation de disque de l’année. L’album se retrouve sur la longue liste du Prix de musique Polaris en 2017 et en nomination au prix Juno l’année suivante. Elle reçoit également le prestigieux Prix Félix-Leclerc, ainsi que le Prix de la chanson SOCAN pour la pièce «Ferrofluides-fleurs» et présente pour la première fois son concert au Japon. En 2018, elle est sacrée Artiste féminine de l’année au Gala de l’ADISQ.
Klô Pelgag dévoile «Rémora», le premier extrait et vidéoclip de son nouvel album, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. «Selon sa définition, le rémora est un poisson à la tête munie d'un disque faisant ventouse grâce auquel il s'attache à de gros poissons qui le transportent,» nous explique Klô. «La chanson "Rémora" traite de la dépendance à une relation malsaine, vampirisante, à laquelle on s'accroche malgré le fait qu'elle nous entraîne dans les bas-fonds de nous-même, conscient qu'il faudra un jour s'en guérir.»
Le vidéoclip qui accompagne l’extrait est une réalisation de Baz, son complice ayant également assuré la réalisation du documentaire «Notre-Dame-des-Sept-Douleurs». Il nous explique l’inspiration derrière le concept du vidéoclip : «Dans le clip de Rémora, j’ai voulu illustrer cette étrange relation parasitaire mutuelle à la fois anxiogène et étouffante entre l’artiste et son entourage/public.»
Klô nous raconte la genèse du nouvel album : «Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, c’est un endroit qui existe géographiquement, mais c’est aussi un endroit qui existe dans ma tête. Lorsque j’étais enfant, nous croisions la pancarte du village lors de nos trajets entre Sainte-Anne-des-Monts et Rivière-Ouelle. Ce nom me terrifiait. J’imaginais un village mourant aux maisons suppliantes, aux rues désertes et aux chaises grinçantes berçant encore le souvenir des déserteurs. Et voici qu’au lendemain de plusieurs années de surmenage, je me suis retrouvée exactement à cet endroit. Au centre de toutes mes angoisses, à ne plus savoir qui j’étais, à encaisser les coups et à me détester plus que quiconque. J’habitais désormais cet îlot que j’avais moi-même construit, imaginé. Puis en août 2019, alors que je commençais à reprendre le dessus sur moi-même, je me suis décidée à aller visiter Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, le village. J’ai pris le traversier et je suis arrivée dans un lieu idyllique. Un village aux chemins de terre ne comptant pas plus de 35 personnes et dont l’âme n’a pas été pervertie ni dénaturée par l’humain. Le village que je m’étais imaginé enfant, je l’ai traversé lentement et je souhaite ne jamais y retourner. Maintenant, j’irai dans le vrai Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, celui où je mange du poisson qui sent le fleuve et dont la couleur me mystifie.»
Klô Pelgag dévoile «J’aurai les cheveux longs», un deuxième extrait touchant qui se voit être un appel à la réconciliation. Elle nous explique : «C'est avec tristesse que je dois vous annoncer que les circonstances actuelles nous obligent à reporter la date de sortie de mon nouvel album. La crise que nous vivons va jusqu'à paralyser les chaînes de production d'albums; elles en sont elles aussi venues à fermer.
Je sais que plusieurs d'entre vous seront déçus par la nouvelle. Je le suis moi aussi. Toute l'équipe croit tellement fort en cet album. Nous sommes convaincus qu'il mérite toute l'attention du monde. Cette attention est saturée par cette situation exceptionnelle dont nous subissons tous et toutes les conséquences, à différents degrés. J'espère vraiment que vous serez sensibles et compréhensifs face à la situation.
Néanmoins, afin de mettre un baume sur tout ça et dans une volonté de vous appuyer dans votre confinement, nous avons décidé de partager avec vous un deuxième extrait. «J'aurai les cheveux longs» est une chanson d'attente, d'appel à la réconciliation. Peut-être, pour certains d'entre vous, cette situation vous amènera-t-elle à faire le point ou à réfléchir à certaines vieilles animosités, peut-être même vous donnera-t-elle envie de pardonner ou d'être pardonné, même dans une situation où vous ne seriez pas fautif. Peut-être aussi réfléchirez vous aux relations qui valent la peine d'être préservées et à celles sur lesquelles vous devriez lâcher prise.»
Elle souligne également que les arrangements de cordes sur «J’aurai les cheveux longs» sont signés par le musicien de renom Owen Pallett. Klô nous partage que «c'est un honneur pour moi que Owen Pallett ait accepté de poser sa magie sur cette pièce.»
Klô Pelgag dévoile aujourd’hui un troisième extrait, Umami, une pièce entraînante faisant écho à une oeuvre littéraire de renom. Klô nous partage son inspiration : «J'ai écrit “Umami” peu après avoir relu “Le vieil homme et la mer” d'Ernest Hemingway. Il me semblait être ce vieil homme qui partait au centre de lui-même, pour je ne sais combien de temps. Je voulais revenir avec des réponses. Je savais que la vie avait le potentiel d'être plus grande que ce qu'on nous propose d'elle.»
La nouvelle chanson fait suite aux deux premiers extraits encensés par la critique : Rémora «pièce substantielle aux paroles poétiques [...] qui laisse présager un album tout aussi original que ses précédents et augmente d’un cran les attentes» (PANM360), ainsi que J’aurai les cheveux longs, une chanson «intime et touchante» parmi les pièces marquantes du mois de mars selon Le Canal Auditif.
Klô Pelgag dévoile «La maison jaune», le quatrième extrait et vidéoclip de son nouvel album, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Une chanson ensorcelante qui fait appel à toute une gamme d’émotions chez l’auditeur, «"La maison jaune" réfère à la maison qu'habitait le peintre Vincent Van Gogh alors qu'il vivait une grande détresse,» nous explique Klô. «C'est une chanson qui parle du moment où on quitte enfin ce lieu dans l'espoir de ne plus jamais y retourner.» Le thème de la pièce fait écho au documentaire mis en ligne il y a quelques mois relatant l’écriture de cet album après une période plus sombre dans la vie de l’autrice-compositrice interprète. Enivrante, «La maison jaune» se caractérise par des arrangements de cordes et de cuivres épiques, signés pour la toute première fois par Klô elle-même.
Le vidéoclip qui accompagne l’extrait est une réalisation de Baz, son complice ayant également assuré la vision du vidéoclip «Rémora» et du documentaire. Il nous explique l’inspiration derrière le concept de «La maison jaune» : «On a tourné ce clip en décembre dernier. Une ode à la planète entièrement conçue par ordinateur. On peut dire que la vie a basculé depuis. C’est étrange parce que j’ai l’impression que ce clip est encore plus pertinent aujourd’hui. Après trois mois passés entre quatre murs de béton, pour ensuite voir l’humain s’entretuer pour des raisons d’une insignifiance inouïe, jamais l’idée d'enlacer un arbre en forêt ne m’a semblé aussi jouissive. Mentionnons qu'il aura fallu deux mois de post-production à l’artiste 3D, Olivier Masson, pour en arriver à ce résultat. Un travail de moine qui mérite d’être souligné.»
Klô Pelgag dévoile un vidéoclip impétueux et obsédant pour la pièce «Mélamine», tiré de son plus récent album, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Klô Pelgag nous partage le thème central de la chanson : «"Mélamine" c'est lorsque n'être que soi-même n'est plus suffisant, que le regard que l'on porte sur soi et sur les autres est distortionné, que notre douleur nous semble unique et insurmontable. Et enfin, c'est se faire violence afin de se libérer de cette détresse dans laquelle on se conforte par habitude.» Pour cette première collaboration avec la réalisatrice Soleil Denault, le concept du vidéo s’inspire du même sujet et met en scène le sentiment de vouloir être quelqu’un d’autre, et ce, avec l'aide de ces multiples personnages au visage familier. Soleil Denault nous partage sa vision créative derrière le clip «"Mélamine" évoque un voyage astral, une quête d’identité à travers de multiples versions de Klô. Confuse entre sa perception et la réalité, elle s’y confond mais finit par s’en affranchir.»
L’album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs est sorti en juin 2020 et ne cesse de récolter les éloges des critiques et du public depuis sa sortie. Le très influent journaliste américain Anthony Fantano a critiqué l’album sur sa chaîne YouTube, The Needle Drop, du jamais-vu pour un album francophone. «Il y a des tonnes de magnifiques points forts créatifs dans chaque recoin de ce projet.» Cliquez ici pour regardez sa vidéo. En France, le Télérama lui a décerné la plus haute de note de quatre clés (équivalent à cinq étoiles), tandis que FrancoFans et Longueur d’ondes saluent l’originalité de l’artiste et la charge émotive du disque : «Violons sages et piano fou cohabitent dans un album capiteux, harmonique, Kate Bushien, où règnent toujours les mélopées si originales» (Longueur d’ondes) «Cet album est un périple naturel et émotionnel, à vivre profondément» (Francofans). Rolling Stone France renchérit : «Un projet à la fois subversif et unique, une pop baroque habitée par ses angoisses et un imaginaire très fort, habillée par des instrumentations riches.» En Belgique, Le Soir statue que «ses chansons originales sont toujours dotées de mises en scène qui font d’elle une des interprètes québécoises les plus passionnantes.» Au Canada, le Exclaim! lui donne quatre étoiles et au Québec les critiques sont unanimes : cinq étoiles du Journal de Montréal «Le LP de 2020, on le tient», 9/10 dans Le Canal Auditif, «une œuvre pertinente et audacieuse» et quatre étoiles dans La Presse, «un album riche.»
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