Reconnu comme un multi-instrumentiste accompli faisant partie du groupe rock gagnant d’un prix Grammy Arcade Fire, Richard Reed Parry présente avec les volumes de Quiet River of Dust sa première œuvre solo s’éloignant de ses compositions novatrices qu’il a fait paraître sur la très respectée étiquette Deutsche Grammaphon. Quiet River of Dust prend une toute nouvelle direction : c’est un voyage onirique composé de chansons immersives et doucement psychédéliques, inspirées des poèmes d’adieu japonais et de la musique folk des îles britanniques.
La genèse de ces chansons est venue il y a dix ans, après la première tournée japonaise d’Arcade Fire en février 2008. Parry est demeuré là-bas pendant des semaines après le dernier spectacle, se rendant dans un monastère pour trouver réconfort dans ce qu’il décrit comme le plus grand silence que vous avez jamais entendu. Quiet River of Dust est en lente gestation depuis, agissant de bien des façons comme un répit nécessaire des autres occupations de Parry, créer cette musique étant devenu une pratique méditative.
La chanson On the Ground est inspirée d’une rencontre avec des voix fantomatiques dans une forêt japonaise près d’un temple, sur la montagne sacrée Koya-Sān, explique Parry. J’ai raconté cette histoire au réalisateur Caleb Wood – lorsque j’étais seul dans cet environnement magique de cèdres géants, j’ai entendu un chœur puissant chantant des harmonies qui sonnaient inexplicablement identiques à celles du groupe folk de mon défunt père, Friends of Fiddler’s Green, qui a été la trame sonore de toute mon enfance et ma jeunesse.
Malgré ces influences, Parry ne voulait pas composer dans un style folk traditionnel des îles britanniques. Il ne voulait pas non plus créer le genre de chansons pop que des dizaines de milliers de personnes pourraient chanter en chœur, comme il le fait avec Arcade Fire. L’emblématique premier album de 2004 de ce groupe, Funeral, était une déclaration grandiose à travers des mouvements amples et vigoureux. Quiet River of Dust accomplit la même chose, avec des couches verticales d’architecture sonore, mais en inversant l’approche, qui est ici plus modeste, plus douce, plus délicate, tout en demeurant tout aussi grandiose. Parry souhaitait créer un jardin auditif tangible aux couleurs ravissantes, nous invitant à l’exploration et à une expérience immersive.
Je suis incapable de rester assis à ne rien faire, confie Parry.Mais être à l’extérieur dans la nature ou immergé dans la musique, c’est la méditation idéale pour moi. C’est le cœur de ce disque : l’expérience de transcender l’endroit où tu es, de perdre la conscience d’où tu te termines et d’où le monde commence, dans un monde onirique de musique et de réflexion.
Déjà un multi-instrumentiste accompli au sein du groupe gagnant d’un Grammy, Arcade Fire, Richard Reed Parry se laisser porter par des inspirations différentes sur son album, Quiet River of Dust Vol. 1. Ce disque est un voyage onirique composé de chansons immersives et doucement psychédéliques, inspirées des poèmes d’adieu japonais et de la musique folk des îles britanniques.
Immergée dans les forêts de la Virginie du Nord, la vidéo des paroles de la nouvelle pièce “Song of Wood” est maintenant disponible. The Fader décrit la chanson comme une composition luxuriante et verdoyante remplie de bourdonnement de cigales, de grattement de guitare et de sa voix aérienne qui flotte comme une brise à travers les arbres. Air folk vibrant, l’extrait cadre parfaitement avec l’inspiration de Vol. 1 : les forêts du Japon.
Song of Wood est née à Montréal sur mon perron pendant qu’il pleuvait, avec une petite boucle provenant d’une application de synthétiseur sur iPhone 4 qui ne semble plus exister, explique Parry à propos de l’origine de la chanson. J’ai commencé à écrire quelque chose qui, je croyais, serait une chanson devinette de style folk — gave my love a cherry that had no stone...gave my love a chicken that had no bone... [j’ai donné à mon amour une cerise sans noyau… j’ai donné à mon amour un poulet sans os…], mais ça s’est transformé en autre chose. J’ai terminé la chanson au nord de l’état de New York avec mon amie Caroline Shaw [lauréate du prix Pulitzer et collaboratrice de Kanye West], qui a chanté des pistes vocales vraiment magiques. Il y a un moment calme vers la fin que j’aime beaucoup, alors qu’on peut entendre beaucoup de cigales que j’ai enregistrées dans une forêt de Kyoto, au Japon, avec Andrew Barr [des Barr Brothers] qui jouait doucement avec des morceaux de bois.
Longtemps avant d’avoir rejoint les rangs d’Arcade Fire en 2003, Parry a grandi dans une communauté florissante de musiciens folk à Toronto, où les fêtes privées étaient remplies de chant et où les regroupements hebdomadaires incluaient des danses provenant des îles britanniques. Cette influence a affecté la genèse de ces chansons, à la suite de la première tournée d’Arcade Fire au Japon en février 2008.
Parry a aussi dévoilé une autre nouvelle chanson, “I Was Calling” via PEOPLE, le nouveau collectif lancé par Bon Iver et des membres du groupe The National. Écoutez-la ICI. Pour un musicien élevé au sein d’une famille et d’un environnement musicaux, la collaboration et l’esprit de communauté sont des éléments essentiels au processus.
J’aime que PEOPLE ait créé un environnement pour la création et l’écoute de musique qui existe à l’extérieur des plateformes typiques que nous sommes tous habitués à utiliser, et je suis si heureux de faire partie de cette vaste et complexe communauté qui explore de nouvelles façons de faire les choses. “I Was Calling” est une chanson qui était originalement destinée à mes albums Quiet River of Dust, mais finalement elle ne s’accordait pas aussi bien avec les autres chansons que je l’aurais cru. J’adore le jeu de saxophone de Adam Kinner dans cette chanson.
Le multi-instrumentiste d’Arcade Fire, Richard Reed Parry dévoile son nouvel album Quiet River of Dust Vol. 2: That Side of the River, le complément au Vol. 1 lancé l'an dernier. Regardez Parry discuter de la signification de l’album et de ses origines dans la bande-annonce du Vol. 2.
La genèse de ces chansons est venue il y a dix ans, après la première tournée japonaise d’Arcade Fire en février 2008. Parry est demeuré là-bas pendant des semaines après le dernier spectacle, se rendant dans un monastère pour trouver réconfort dans ce qu’il décrit comme le plus grand silence que vous avez jamais entendu. Un jour, alors qu’il marchait seul dans une immense forêt de cèdres enneigée, il a entendu des voix distantes, des voix qui sonnaient identiques au groupe de folk dont faisait partie son père à Toronto, Friends of Fiddlers Green. (Parry avait dix-sept ans lorsque son père est décédé en 1995.)
«Il n’y avait aucune raison pour que quelque chose sonne comme du folk des îles britanniques chanté à pleine voix là», se rappelle-t-il. «J’ai marché et marché, mais je ne pouvais jamais me rapprocher d’où la musique provenait.» Il a commencé à composer des chansons méditatives sur la mortalité. Lors d’un autre voyage au Japon des années plus tard, il a découvert la «rivière de la mort», une étendue d’eau perçue comme une zone de transition entre la vie et l’au-delà.
Les deux volumes s’entremêlent, intentionnellement. Ça me donne l’impression d’être une fenêtre à multiples faces, explique Parry, une vision différente de ce monde prismatique de chansons. Les mythes folkloriques japonais, les poèmes d’adieu et la musique folk britannique sont des affluents se jetant dans une rivière de composition d’avant-garde de la fin du vingtième siècle et de confection de chansons traditionnelles, le tout écrit et joué par un membre d’un groupe rock gagnant d’un prix Grammy. C’est une expérience musicale vaste et méditative avec des harmonies à la Beach Boys et un pouls hypnotique. Des chansons à niveaux multiples qui évoluent de façon linéaire, suivant un courant au lieu d’être circulaires.
Éloges pour le premier volume
«Entre musique ambient, néoclassique et folk progressif — une fusion qui culmine sur les dix splendides minutes de I Was in the World (Was the World in Me) —, la voix contemplative de Richard Reed Parry se balade en nous prenant la main à travers ses brillantes et riches orchestrations.» - Le Devoir
«Un album complexe, riche et recherché. De la très grande musique.» - Journal de Montréal
Le multi-instrumentiste d’Arcade Fire, Richard Reed Parry a dévoilé l’innovateur vidéoclip 360° pour la nouvelle chanson "Lost in the Waves" de son album Quiet River of Dust Vol. 2: That Side of the River. Les images du vidéoclip ont été tournées à la Satosphère de Montréal dans le cadre d’une expérience sous le dôme qui jumelait la musique de l’album à un environnement visuel 360º.
"Lost in the Waves" raconte l’histoire d’un garçon qui se rend à la mer avec ses parents; alors que ces derniers dorment sur la plage, il s’aventure dans l’océan «et se transforme de façon magique et nébuleuse», raconte Parry. «Qu’est-ce qui nous empêche de nous dissoudre dans l’expérience autour de nous? C’est un sentiment que j’ai ressenti de nombreuses fois, alors que les limites entre soi-même et le monde deviennent perméables au point de créer une désorientation. Une grande partie de ce disque est à propos d’être cette jeune personne dans le monde de musique et de chansons de gens plus âgés, cette communauté de musique folk où le flambeau se transmet. Et la perte de mon père à un jeune âge m’a complètement désorienté. Ce disque, ces chansons réfèrent également au territoire psychique nébuleux lorsque tu perds ton monde le plus familier, lorsque le village de ton enfance disparaît et que tu tentes de te reloger dans un endroit différent.»
Parry a collaboré sur le vidéoclip de “Lost in the Waves” avec 4-VU, une nouvelle plateforme numérique mettant en valeur l’innovation en performance scénique et en narration. Travaillant avec des artistes, des organisations artistiques et les industries créatives à travers le monde, 4-VU entretient une communauté artistique internationale engagée à créer des performances, des histoires et des médias numériques avant-gardistes.
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