Dans nos Laurentidess logoÉdition du 24 juillet 2024 / 610e édition
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Dans sa douzième année!
Mise à jour: 10 juin 2024
Musée d'art contemporain des Laurentides
Le Musée d'art contemporain des Laurentides

Le Musée d’art contemporain des Laurentides a pour mission l’étude des pratiques contemporaines en art par le renouvellement des approches muséologiques, l’acquisition, la conservation, la diffusion et la médiation, au moyen d’expositions, de manifestations publiques, de projets communautaires, d’innovations sociales et d’actions civiques, éducatives et culturelles.

En plus de sa programmation régulière, le MAC LAU développe plusieurs initiatives en réponse aux problématiques qui l'interpellent et en collaboration avec ses communautés.

Entrelacement(s)
Entrelacement(s)

La prémisse de cette exposition a pour ancrage premier le mode de gestion duMAC LAU où le croisement des expertises est favorisé. De type non conventionnel, cette gestion s’organise sur un mode de fonctionnement transversal qui répartit les responsabilités en mettant à profit les expertises complémentaires de chaque membre de l’équipe. Cette approche s’appuie sur les interrelations entre les individus plutôt que sur des rapports hiérarchiques. Ce projet d'exposition émane de l'équipe du secteur éducatif et de la médiation culturelle. L’une des composantes de l’exposition vise à mettre en lumière la vision du MAC LAU en ce qui a trait à la médiation culturelle. Des dispositifs de médiation culturelle ont été développés par l’équipe spécifiquement pour cette exposition notamment dans le but de procéder à un échantillonnage du public. Les visiteurs sont invités à appréhender les œuvres sélectionnées par les médiatrices par le corps en action, par les sens, par l’interaction, par le faire et par l’observation.

Ainsi, l’installation créée in situ par Marie-Josée Laframboise transforme complètement l’espace amenant le visiteur à se déplacer à travers l’œuvre afin de la percevoir sous différents points de vue. Fixé aux parois de la salle d’exposition, le filet, dont la fonction première de protection est ici détournée, est mis sous tension formant un réseau réticulaire.

En résonance à cette installation, la sculpture lumineuse Flot d’Elisabeth Picard, composée d’attaches autobloquantes prend la forme d’une topographie monochrome. Utilisés dans sa pratique comme matériau de prédilection, Picard conçoit grâce à ce matériau plastique qu’elle noue, des assemblages structurels évoquant notamment l’architecture des éléments de la nature. L’artiste à une approche résolument contemporaine de techniques de fabrication artisanales liée notamment au domaine du textile ou de la vannerie, qu’elle détourne de manière innovante.

Composées de tule, d’organza et de fil, les sculptures de Jannick Deslauriers ont une charge symbolique forte qui confère aux œuvres une dimension poétique. L’œuvre intitulée Bateau nous invite inévitablement à sonder de manière introspective les émotions qu’elle éveille en nous.

Pour sa part, l’artiste Valérie Gobeil peint à grande échelle avec la fibre colorée grâce à la technique du touffetage, technique semi-industrielle de broderie au poinçon. Le visiteur sera d’ailleurs invité à expérimenter la technique dans un espace didactique aménagé dans la salle d’exposition.

L’organicité qui se dégage des œuvres sculpturales de l’artiste Marjolein Dallinga est manifeste. L’artiste se spécialise dans la technique du feutrage à l’eau. Le public sera d’ailleurs convié à expérimenter cette technique en compagnie des médiatrices culturelles via l’exposition du Mobile du MAC LAU.

Émerge donc de cette démarche non-conventionnelle, une exposition rassemblant un corpus d’œuvres ayant en filigrane, celui de l’entrelacement : de la matière, des savoir-faire et des expertises.

Du 13 juin au 22 septembre.

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