Dans nos Laurentidess logoÉdition du 24 avril 2024 / 597e édition
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Dans sa douzième année!
Mise à jour: 21 décembre 2023
Maison de la culture et du patrimoine de Saint-Eustache
L'Espace muséal du Manoir Globensky

Situé au coeur du Vieux-Saint-Eustache, la Maison de la culture et du patrimoine est le point de départ de plusieurs circuits commentés ou audioguidés des attraits patrimoniaux de ce quartier historique.

Le manoir Globensky a abrité l'Hôtel de ville de Saint-Eustache jusqu'en 1986. Il devient la Maison de la culture et du patrimoine en 2005 et abrite désormais diverses expositions.

Acquis par la Ville de Saint-Eustache en 1961, ce magnifique bâtiment, converti en Maison de la culture et du patrimoine, est un joyau patrimonial et architectural. Situé en plein cœur du Vieux-Saint-Eustache, il est un lieu de rassemblements et de festivités.

En sa qualité de Maison de la culture et du patrimoine, il est possible de faire la visite des diverses expositions présentées au manoir, de façon autonome ou commentée.

Isabelle Charbonneau/Le P'tit train du Nord
Nouvelle exposition temporaire
Le P’tit train du Nord par Isabelle Charbonneau

Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache (PCVSE) est fier de proposer l’exposition temporaire Le P’tit Train du Nord qui est présentée depuis le premier décembre jusqu’au 5 mai 2024 à l’Espace muséal du Manoir Globensky.

Créée à partir de l’album jeunesse du même nom publié aux éditions du Grand Élan, l’exposition offre une balade en hommage au patrimoine, à la flore et à la faune d’une des plus belles régions du Québec, par la plume et les couleurs vibrantes de l’auteure et illustratrice laurentienne Isabelle Charbonneau. Dans le cadre de cette exposition haute en couleur et conçue pour toute la famille, le public est invité à voyager à travers le parcours historique dudit P’tit train du Nord. De gare et gare, entre Mont-Laurier et Saint-Jérôme, on y accompagne plusieurs animaux des Laurentides qui viennent célébrer le bon curé Labelle.

Plus encore, grâce à une série d’animations accessibles en scannant un code QR dans la salle, les visiteurs se voient offrir la possibilité de pousser l’expérience plus loin et de donner vie à toutes les images de l’œuvre. Depuis son propre appareil mobile, on peut ainsi entendre le chant des oiseaux de la région, le bruit caractéristique du train, ainsi que plusieurs autres détails historiques racontés par Isabelle Charbonneau elle-même.

En complément, plusieurs activités ont été spécialement imaginées pour les plus jeunes. Création d’un train collectif illustré, un jeu «cherche et trouve» au fil de l’exposition, jeu-questionnaire pour tester leurs connaissances sur l’histoire et la faune des Laurentides et coloriage géant dans la salle des activités. Le plaisir se poursuit même après la visite puisqu’ils pourront rapporter des coloriages à la maison! Il s’ajoute également une heure du conte les 28 et 30 décembre 2023, de même que les 3, 5 et 7 janvier 2024, où toute la famille peut découvrir l’histoire du P’tit train du Nord.

«Ce bijou d’exposition est une invitation irrésistible à refaire un parcours ferroviaire historique, à se familiariser avec le quotidien au temps de la colonisation et à célébrer la richesse de la faune et la flore des pays d’En Haut...Ne manquez surtout pas la chance de monter à bord de ce P’tit train du Nord, et de faire ainsi un fascinant trajet à rebours vers un riche passé pas si loin lointain! Emmenez-y vos enfants. Le tout est entièrement gratuit!», d’inviter le maire de Saint-Eustache, M. Pierre Charron.

C’est dans cet esprit que le président de PCVSE, Michel Goyer, s’est estimé très enchanté de pouvoir contribuer à la démocratisation de ces savoirs auprès de la plus jeune génération. «C’est une question d’alimenter la mémoire collective. Isabelle Charbonneau a su dresser un portrait juste et adapté de la réalité du développement de la région des Laurentides à l’époque du P’tit train du Nord, tout ça en mettant en lumière l’une de ses figures marquantes. Cette œuvre revêt ainsi d’une grande importance dans la diffusion de cette petite partie de l’histoire. Nous sommes fiers d’en offrir aux Eustachois et Eustachoises une représentation accessible qui saura rejoindre petits et grands», a-t-il affirmé.

La présentation de cette exposition et ses activités est rendue possible grâce aux appuis financiers de Desjardins Caisse de Saint-Eustache-Deux-Montagnes, partenaire présentateur du Quartier historique du Vieux-Saint-Eustache et de la Ville de Saint-Eustache.

Renseignements : https://www.vieuxsainteustache.com/activite/leptittraindunord/

Exposition Germain Beauchamp, maître photographe
La nouvelle exposition Germain Beauchamp : maître photographe

Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache (PCVSE) dévoile une toute nouvelle exposition à la Maison Chénier-Sauvé rendant hommage au célèbre photographe eustachois, Germain Beauchamp, qui a été inaugurée en présence des membres de sa famille le 10 mai 2023.

Si vous avez fait votre scolarité ou vous vous êtes mariés dans la région entre 1970 et 2000, vous devez sûrement vous souvenir du photographe qui a immortalisé ces grands moments : Germain Beauchamp.

«En plus d’être un photographe reconnu qui a reçu de nombreux prix et distinctions pendant sa carrière, M. Beauchamp était également un grand collectionneur de toutes sortes d’objets, en particulier ce qui était lié à la photographie. Tout au long de sa vie, il a accumulé plusieurs anciens appareils et accessoires photo jusqu’à collectionner plus de mille appareils anciens!», de dire M. Michel Goyer, président de PCVSE.

«Depuis le décès de monsieur Beauchamp en 2019, ses filles, Josée et Manon, se sont assurées que ses collections soient conservées pour la postérité. Ainsi, elles proposent de léguer à la Ville de Saint-Eustache des artéfacts provenant la collection d’appareils photographiques de leur père en vue de les exposer auprès du grand public pour commémorer sa mémoire, étant donné qu’il a œuvré pendant soixante ans à titre de maître photographe à Saint-Eustache (de 1948 à 2008)», de préciser Nicole Carignan-Lefebvre, conseillère municipale et présidente de la Commission des biens, des sites patrimoniaux et de la toponymie.

En collaboration avec Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache qui a réalisé les recherches et la mise en exposition, la Ville de Saint-Eustache a fait aménager un espace commémoratif à l’intérieur de l’exposition permanente présentée à la maison Chénier-Sauvé, dans le salon vitré.

Les objets de cette collection sont d’une grande valeur, et certains sont particulièrement fragiles. Pour des raisons de conservation, une rotation des objets de la collection se fera sur une base annuelle.

L’objet le plus fragile est assurément les deux daguerréotypes d’un homme et d’une femme pris en portrait, ayant survécu depuis déjà un siècle et demi! Même si l’image est fixée par des produits chimiques, l’image tend à s’affadir et à disparaître avec le temps au fur et à mesure qu’elle est exposée à la lumière. Comme nous souhaitons pouvoir préserver cet artéfact encore longtemps, il sera alors présenté la première année, et les portraits seront visibles lors d’évènements spéciaux.

Ainsi, nous vous encourageons à venir en grand nombre à visiter cette exposition, mais également de rester à l’affût et de surveiller sur nos réseaux sociaux et notre site Internet lorsque nous annoncerons la rotation des objets. Sur place, vous aurez accès à un outil descriptif, ainsi qu’un livret de l’ensemble de la collection avec lequel vous pourrez repartir.

La maison Chénier-Sauvé (83, rue Chénier, Saint-Eustache) est ouverte aux visiteurs tous les dimanches, de dix heures à seize heures, et l’accès est gratuit en tout temps.

Renseignements : www.vieuxsainteustache.com.

Sur la photo (de gauche à droite) : Nicole Carignan-Lefebvre, conseillère municipale, Josée Beauchamp, Manon Beauchamp, Raymond Tessier, conseiller municipale, Germain Lalonde, vice-président de Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache.

La rébellion de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes
La rébellion de 1837 dans le comté de Deux-Montagnes

La rébellion de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes, marque un virage important dans l’interprétation de la mobilisation et de la résistance patriote de la région. En ce sens, l’exposition intègre un contexte sociopolitique élargi, les troubles de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes s’inscrivant dans un bouillonnement politique propre à notre région.

L’exposition couvre les années 1827 à 1837. En fait, l’année 1827 marque un tournant indéniable dans l’histoire politique du comté des Deux-Montagnes (alors nommé York), d’abord, pour la guerre des subsides qui opposent au Bas-Canadales députés patriotes de Louis-Joseph Papineau au gouverneur Dalhousie, mais aussi dans la région en raison des agissements controversés du seigneur, lieutenant-colonel et député de la circonscription.

En 1834, la mobilisation réformiste dans Deux-Montagnes atteint un point de non-retour. Les élections tenues la même année, sur fond des Quatre-vingt-douze Résolutions, seront d’une «partisanerie» peu commune. Les divisions se cristallisent entre les deux factions antagonistes, soit patriotes versus loyaux. Plusieurs assemblées populaires seront organisées de part et d’autre. Le compte à rebours a débuté. En 1837, Deux-Montagnes se mobilise particulièrement. Une radicalisation s’opère dès l’été avec l’apparition des charivaris politiques. Le reste fait partie de l’histoire : affrontements, arrestations, décès, répressions et réclamations sont finalement abordés dans le cadre de cette exposition.

Exposition permanente.

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