Dans nos Laurentidess logoÉdition du 11 décembre 2024 / 630e édition
12
Déjà 12 ans!
Mise à jour: 2 avril 2024
Littérature
Geneviève Catta
Geneviève Catta/Dans le cercle du ciel

Dans le cercle du ciel

«Dans le cercle du ciel», recueil de poésie à quatre mains chez Z4 Éditions, 2024, cinquante-six pages.

Résumé du livre : un cercle de ciel, c’est le rêve de tous. Universel et en partage d’humanité sensible et ouverte. Sandrine Davin (poète grenobloise) et Geneviève Catta ont uni leurs quatre mains après s’être connues grâce aux médias sociaux (elles ne se sont jamais rencontrées, l’océan Atlantique les sépare). Elles ont décidé de laisser parler leurs voix poétiques, et de s’unir autour d’une création commune et fortuite.

Extraits


À chaque trace
De pas
Dans la nuit
Qui se couche
Les souvenirs
Frissonnent en morceaux

Leur voix
De terre à semer
Se fait entendre


Trace — Brisure —

Claquer des doigts
Et se réveiller

Derrière l’horizon
Rien

Sur le chemin
D’ombres
Écouter ce que le ciel a
À nous dire

Si
Si proche si
Si loin


Sandrine Davin & Geneviève Catta©2024
.

Disponible sur le site de l’éditeur (France); sinon, cliquer ici.

Échos de lectures

«Ton recueil est un travail de peintre patient, à petites touches de paysages. L'intérieur de la terre et de l'être transparaît en filigrane, car il n'y a pas usage du «Je». Cela crée une certaine distance avec le lecteur. Toutefois, on s'éveille un peu plus à chaque page, comme au jour nouveau. Quatre mains. Pour une aventure qui décuple l'envol des mots. J'ai constaté l'usage de mots fréquemment (pierre, terre, silence, ombre, arbre) ce qui sans doute est voulu et dévoile des points d'ancrage ou de leitmotiv, une sorte de rythme souterrain. Bravo pour cet exploit à deux.» (Un lecteur)

«J’ai pris grand plaisir à lire ‘Dans le cercle du ciel’. Je ne peux dire lesquelles des quatre mains se répondent, mais une première lecture me permet d’imaginer une sonorité des mots échangés. Je me promets de lire cette poésie plusieurs fois: c’est l’avantage d’un livre court et aéré. On a le goût de reprendre les lectures. Un peu comme une musique qu’on ne se tanne pas de réécouter. À première lecture, je suis charmée, j’aime beaucoup. Je relirai et me ferai plaisir de commenter pour moi, comme j’aime le faire. Une écriture belle et efficace permet au lecteur de s’exprimer. C’est une réussite à vous deux, femmes de poésie!
Ce livre reposera sur ma table de chevet mais ne s’endormira pas. J’y veillerai!
» (Une lectrice)

Geneviève Catta/La minute passe sur les épaules de ta vie

La minute passe sur les épaules de ta voix

La minute passe sur les épaules de ta voix, recueil de poésie publié chez Pierre Turcotte Éditeur, Collection Magma Poésie, 2022, quatre-vingt-huit pages.

Résumé du livre
: mourir d’aimer. La petite mort à aimer l’autre qui part. La trace reste forte, et on continue, malgré; on avance avec son propre cœur. Sur l’implosion de la beauté. Dans ce premier recueil de poésie, Geneviève Catta propose une suite de courts poèmes où elle explore l’émiettement de l’amour et son inépuisable réveil. Avec cet art, Geneviève Catta aime cueillir l’impression des mots. Elle s’attarde aux couleurs que ceux-ci révèlent sur les «choses de la vie».

Finaliste au Prix d’excellence de poésie 2023 – La Métropole.

Extraits

mon œil
s’est-il évadé
est-ce le jour
qui délivre la beauté
attends encore
que je trouve
par mon cœur
où je suis
ce que j’ignore
— réparer l’amour

__________________________________________________

pourquoi faut-il
que quelque chose
reste toujours
derrière soi
ou est-ce moi
qui respire encore
l’odeur de pomme mûre
de ta peau


Geneviève CATTA©2024
.
Disponible en librairie à Montréal; sur le site de l’éditeur (Québec); sinon, cliquer ici.

Échos de lectures

«Les quatre Chants de La minute passe sur les épaules de ta voix m’accompagnent depuis ce matin. La poésie est vraiment un baume et la vôtre m’enchante ! Et quelle jolie idée ce dialogue avec les méditations sur la beauté de François Cheng que j’aime tant ! J’ai aussi trouvé très poétique ce choix de mise en page avec ferrage en miroir d’un chant à l’autre et plus encore la mention des premières phrases de chaque page dans le sommaire qui crée un métapoème… Votre recueil a rejoint la petite assemblée des livres qui ne me quittent pas et nourrissent mes rêves.» (Une lectrice)

«Je lis un maximum de ce que vous écrivez. Et je voulais vous dire: vous avez vraiment quelque chose de tout à fait singulier. On vous identifierait sans signature, entre mille. Je crois que c’est la marque du poète. Bravo!» (Un lecteur)

«Je suis tombé sur votre page par hasard et j’ai aimé vos poèmes. J’y trouve une fraîcheur, une fluidité et un esprit que je trouve rarement dans la poésie qui s’écrit aujourd’hui. Bravo!» (Un lecteur)

«Vous avez l’art de tisser les silences, de faire affleurer dans les mots l’indicible, de faire battre le coeur du poème dans son intimité la plus bouleversante.» (Un lecteur)

«Une voix de toute beauté, touchante, singulière!» (Une lectrice)

«À chaque fois, je suis stupéfait par cette parole poétique qui bouscule la grammaire ordinaire, qui mêle les cartes, qui redistribue les rôles des mots, qui nous transforme en collectionneur d’images, abasourdis devant notre découverte.» (Un lecteur)

Les médias en parlent...

Sur le site Salon littéraire lintern@ute (février 2024).

«Leur cercle immanent devient le cercle de tous entre les pierres. L'été et le soleil exhalent des rhizomes où peu à peu germe ce que le ciel bouscule plus loin des rêves.»

Sur le blogue de Daniel Guénette, écrivain québécois, professeur à la retraite de littérature au collégial à la retraite (mai 2023).

«Poète de la synesthésie, de l’extrême sensibilité aux liens unissant les mots aux ‘choses de la vie’, Catta est une merveilleuse poète de la sensualité. Partout dans ses poèmes se retrouve l’attentive appétence qui consiste à tenter de saisir par les pouvoirs du langage la nature de ce qui ‘est’, afin de donner corps à toutes choses dans le poème. (...) Dans le rendu, celui des mots, la poète se montre finement attentive aux objets, aux phénomènes physiques et immatériels qui l’entourent. Elle a, je l’ai dit, le sens de la formule inventive, si bien que les jeux de langage sans gratuité aucune miroitent chez elle de façon impressionniste. La beauté du monde est alors bellement rendue. Du reste, et ce recueil en témoigne grandement, cette poète parvient à dire tout aussi bellement les graves duretés qui l’accablent.»

Sur La Métropole, webmagazine, sous la plume de Ricardo Langlois, journaliste et chroniqueur (janvier 2023).

«Le temps s’arrête. Cette encre bleue sur le papier blanc retranscrit chacun de vos poèmes fulgurants. Le poème prophétise et répond à l’horizon. Il y a un cryptage dans votre écriture qui est unique. Chaque poème persiste à chercher la Beauté du monde dans son intériorité.»

Sur le blogue de Denis Morin, écrivain québécois (mai 2023).

«Ce que j’ignore – réparer l’amour’ donne le ton du recueil entre attente et réminiscences du passé par les objets, quand le souvenir creuse l’absence au cœur et dans les plis des draps. Le spleen prend toute la place en bordure de plage ou de clairière. L’écriture de [Catta] est un rideau de dentelle traversé par la lumière.»


Questionnaire de P(oés)I(e) – Geneviève Catta

Source : blog littéraire de Christophe Condello, directeur littéraire chez Pierre Turcotte Éditeur,
14 novembre 2022.

1/ Qu’est-ce qui vous a amené à la poésie?

Le besoin d’exprimer ce qui m’habite en dehors des mouvements organiques et naturels que je pose au quotidien; de transformer dans la sonorité des mots écrits les empreintes intimes que je ressens longtemps après le passage des forces vivantes qui agissent; les images de la vie qui, comme s’il s’agissait d’un kaléidoscope, retentissent d’éclats et de respirations même s’il fait noir en moi.

2/ Pouvez-vous nous indiquer un livre que vous aimez particulièrement?

«Le poème continu» d’Herberto Helder. À chaque lecture, une surprise; un envoûtement; une admiration pour sa poésie baroque, décomplexée, profuse. Pour autant, celle-ci n’est pas débridée. Helder la contrôle parfaitement; comme un athlète de haut niveau: un peu fou, certes mais, ancré dans une mise en relation concrète au monde.

3/Pouvez-vous nous dévoiler un ou deux de vos poètes préférés et pourquoi?

Suzanne Meloche (Barbeau) et Yves Bonnefoy. La première, poétesse et plasticienne québécoise (1926-2009); le second, poète et critique d’art français (1923-2016). Tous deux poètes surréalistes. Ils sondent au creux de chaque mot le rapport au tragique. Leur poésie sert le désespoir mais, avec espérance, clarté et lyrisme. Leurs mots sont sculptés, patients, décidés, et tracent le monde fragile du sensible.

4/Quelle est votre dynamique d’écriture?

Pour la poésie, je pars avec deux ou trois mots. Je noircis d’un coup plusieurs pages. Je laisse « infuser » (temps variable). Je reviens et élimine rapidement ce qui fait tache. J’ai rarement une idée précise de la fin; je m’abandonne aux mots, fais confiance à leur attention vigilante aux images, au ressenti. D’une certaine façon, je pars du réel et fais, au fur et à mesure de la manifestation des mots, l’expérience de ma représentation d’une libération de mes désirs.

5/ Pouvez-vous nous présenter votre dernier recueil, sa naissance, son thème, ses inspirations?

J’explore le thème de l’amour, son émiettement mais, son inépuisable éveil surtout! Le recueil est né d’une « nécessité intérieure » (Paul Valéry) face aux deuils, aux amours déçus et déchus, aux douleurs qui nous font toucher aux lumières inattendues, inespérées de la vie. L’inspiration m’est venue durant mes séances de course à pied, souvent au rythme de ma foulée, dans la sensation du jour naissant, de la nature fervente, et des battements simples de mon cœur.

6/ Y a-t-il un site de poésie que vous nous recommanderiez et pourquoi?

«La pierre et le sel — Actualité et histoire de la poésie», une nomenclature riche et diversifiée, formidable «passeur de la poésie sans frontières d’espace et de temps». À chaque jour ou presque, un poème à lire est affiché. Une mine d’or et une source d’inspiration et de beauté constant.

7/ Le mot de la fin:

Être publiée, pour moi, c’est vivre une expérience sociale. Je me retrouve sur une sorte de terrain de jeu où ma poésie devient une sorte d’attraction foraine à faire tourner! Cette mise en mouvement crée une zone de partage avec mes lecteurs. Ça n’a pas de prix!

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