Je peins depuis plus de vingt ans, mais depuis que j’explore le monde de l’encaustique, je me transporte de découverte en découverte, essayant de suivre les traces de tous ces artistes ayant créé des oeuvres picturales stupéfiantes et parfaitement bien conservées.

C’est dans l’atelier attenant à ma demeure que je me mets au travail. J’allume mes plaques chauffantes et commence à y disposer mes contenants de pigments et de cire d’abeille. C’est avec ça que je peins…ainsi qu’avec une torche au propane!

Mon processus de création entre en accord avec mes valeurs qui sont le respect de notre environnement qu'il soit urbain ou naturel et l'humanisme avec tous les problèmes sociaux qui en découle. De là, l'émergence de monde dystopique qui sont criant de solitude et aspire à reconnecter avec notre entourage et notre humanité, mais laissant aussi la place à un certain enjouement. C'est ce qui me guide dans le choix des objets que j’introduirai dans mes oeuvres et qui traduira le mieux ma vision du moment. C’est de façon délibérée que les formes se matérialisent sur le support.

J’utilise et m’inspire principalement d’objets recyclés selon leurs disponibilités. Donnant ainsi une deuxième vie à des objets qui finissent par faire déborder dans les sites d'enfouissements. Cette ressource infinie me dicte souvent le chemin à emprunter, privilégiant l’approche figurative et stylisée.

Adorant travailler avec le vivant, l’encaustique, composée de cire d'abeille et de la sève de dammar, offre une conservation de pureté de la couleur inégalable. C'est aussi un médium naturel et parfaitement respectueux de l'environnement.

Les heures innombrables passées dans mon atelier se révèlent une source d’inspiration continuelle et, au fil du temps, l’ADN de mon cheminement. Le travail de l’encaustique est ma réponse aux cultures de la Grèce antique qui encore aujourd'hui a une forte influence sur notre monde.

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